Deutsche Reichstagsakten, Jüngere Reihe. Reichstagsakten unter Kaiser Karl V., XI. Band. Der Reichstag zu Regensburg 1541 bearbeitet von Albrecht P. Luttenberger, für den Druck vorbereitet von Christiane Neerfeld

Wien HHStA, Belgien PA 31/4, fol. 167r–169v (Kop.).

Les poinctz, qui ont esté enchargé au Sr  de Praet et dont il a désiré d’estre esclarcy pour ce que l’empereur luy a enchargé à son retour en Flandres.

Ce que l’empereur traictera icy avec le duc Frédéricq palatin touchant l’affaire de Denemarque1.

Ce que l’on fera après l’expiration des tresves avec le duc de Holstein, que sera en novembre prochain et si l’on les prolongera et pour quel temps2.

Ce que l’on a traicté avec le lantgrave de Hessen et mesmes des cappitaines, que l’on luy a promis d’entretenir dès pays d’embas3.

L’estat, auquel sont présentement les affaires d’Allemaigne4.

Le recès de la présente diètte.

La lighe et intelligence avec les catholicques et ce que l’on peult espérer d’eulx.

La chambre impériale5.

L’affaire de Maestrecht6.

Celluy de Gheldres7.

Comme la royne se debvra conduyre avec le duc de Clèves et ses subgectz et aussi ceulx dudit Gheldres8.

Si aulcuns Gheldrois se offrent au service de l’empereur, comme ladite royne se y debvra conduyre9.

Besteuerung des niederländischen Klerus. Verhalten der Kgn. gegenüber den Nachbarstaaten während der Unternehmung des Kaisers [gegen Algier]. Anfertigung und Bestellung von Artilleriegeschützen. Bezahlung des Geschützmetalls und andere Ausgaben. Verhandlungen mit dem englischen Gesandten. Persönliche Angelegenheiten der Kgn. Finanzierung des Gehalts des neuen ksl. Gesandten in Frankreich Marnol und der Heimreise des bisherigen Gesandten St. Vincent. Übersendung zweier versiegelter Koffer mit dem Material der Kommissare, die die Beamten in Burgund kontrolliert haben, und Bestellung von vertrauenswürdigen Personen, die dieses Material prüfen sollen. Verfahren mit altgedienten niederländischen Beamten.

Depuis ce que dessus et le partement dudit Sr  de Praet, que fut le 23. du mois passé, l’on a esté continuellement poursuyvant la direction et conclusion du recès et des aides hâtive et durable. Et pensoit sa M, que le 28. dudit mois la fin s’en debvoit faire, et feit venir le matin les catholiques et protestans en son logis et praticqua l’on avec eulx jusques à une heure aprèz midy, avant que l’empereur et le roy disnassent, et l’aprèsdisner jusques à une heure de nuyt et encores le vendredy 29. y travailla l’on jusques à deux heures et demye après midy seulement ledit recès se feit, dont l’on envoye relation du substancial avec ces articles. Car sitost que ledit recès fut publié et accepté, sadite Mté ne feit que disner et après se départy du roy et vint encores cincq lieues. Et est demouré le conseiller Naves pour recouvrer ledit recès et faire la commission de Maestrecht et achever aultres particularitéz, dont l’on luy a laissé charge.

En oultre ledit Sr  de Praet scait la peyne, où sadite Mté s’est retrouvée de Monsr  le duc Frédéricq persistant que comme qu’il fut l’on luy bailla dès maintenant assistence pour son affaire de Dennemarcque ou en tous advènements que l’on luy donna de quoy vivre, remonstrant, qui soit en extrême nécessité. Et enfin après luy avoir remonstré tout ce que l’on a peu aviser concernant l’impossibilité de maintenant luy bailler assistence, l’on si est arresté. Aussi a l’on refusé ce qu’il vouloit, que l’on ne proroga plus de tresves avec le duc de Holstein. Mais sa Mté touchant l’aide, qu’il demandoit, et très grande selon son extrême nécessité, qu’est telle, que ledit Sr  de Praet a bien entendu, luy a accordé enfin huit mille florins de quarante gros par an en actendant que l’on aye regardé en sondit affaire ou qu’il aye aultre moyen de vivre, supposant, que son frère ne la peult faire longue. Et encores a il persisté, que ladite pension soit payées de troys en trois mois, surquoy fauldra, que la royne regarde de bailler ordre pardelà avec ceulx des finances estant ceste partie pitéable et n’ayant aultre moyen la payer ailleurs. Et quant à la tresve elle se pourra prolonguer d’ung an à compter dès l’expiration de la prolongation dernièrement faicte à Regensbourg10.

Le Sr  de Praet scait l’office et debvoir, qu’a fait le docteur Groperus11 de Monsr  de Coulongne en la dernière diètte et qu’il est personnaige, dont l’on se peult servir non seullement en l’affaire de la religion, mais aussi touchant Gheldres, dont sur le partement le Sr  de Granvelle luy a parlé et semblablement au conte de Mandrescheit12 [sic!], lesquelz chacun à par soy ont promis d’y faire toute la bonne euvre, qu’ilz pourront. Et afin de gaigner plus la voulenté dudit Groperus luy a sa Mté fait dire, qu’elle luy feroit bailler une pension de pardelà jusques à trois ou quatre cens florins par an sur les premiers bénéfices, qui vacqueront pardelà. Et fauldra, que la royne le cas advenant en ait souvenance. Et sera aussi bien fait d’avoir recommandé ledit conte de Mandrescheit en ses affaires. Fait à Yspurg, le 6. jour d'aoust l’an 1541.

[PS:] Modifikation der Anweisung zur Anfertigung und Beschaffung von Artilleriegeschützen.

Anmerkungen

1
 Dazu marg.: Monsr de Praet l’a entendu et en pourra advertir et faire relation à ladite royne.
2
 Dazu marg.: Quelles se prolonguent pour ung an ou dixhuit mois.
3
 Dazu marg.: Ledit Srde Praet emportera copie auctenticque du traicté ratiffié par le roy des Romains et tiendra main devers la royne et ceux des finances, afin que l’on s’asseure des cappitaines et soient retenuz pour s’en pouvoir servir, si l’on en a besoing, et que ladite royne y employe jusques à 1.200 florins d’or par an, qu’est la somme, avec laquelle ledit lantgrave a dit, que l’on s’en pouvoit asseurer.
4
 Dazu marg.: Ledit Sr  de Praet scait tout ce que y a esté négocié et sera adverty du recès et touchant la lighe défensive catholique et des intelligences particulières, que l’empereur et le roy auront prinses. Et si ledit Sr de Praet part avant la conclusion de ceste diète l’on luy envoyera copie dudit recès et mémoire de tout ce que se fera d’icy alors.
5
 Dazu marg.: Aussi sera ledit Sr  de Praet adverty de ce que se concluera par ledit recès.
6
 Dazu marg.: L’on tiendra main, s’il est possible d’avoir commis des estatz de l’empire pour entendre à la vuydange du différend et que toutes procédures et exécutions de la chambre impériale cessent cependant. Mais tousiours semble il, que ce sera très bonne euvre [sic!] d’appoincter, s’il est possible, avec la vefve et héritiers de feu Denys Vrentz.
7
 Dazu marg.: Aussi scait ledit Sr  de Praet ce qu’est passé jusques à maintenant touchant le duc de Clèves et entendu ce que s’en fera ausurplus avant son partement. Et si aprèz survient d’avantaige, il en sera adverty joinct ce que sa Mté luy a déclairé et déclairera de son intention touchant ledit Gheldres.
8
 Dazu marg.: Ayant regard aux termes, que a tenu ledit duc de Clèves jusques à maintenant et èsquelz il persiste, et ce que sa Mté a déclairé, qu’elle le tient pour rebelle, il semble, que la royne le doibt délaisser pour tel si longuement qu’il demourera en ceste obstination. Et quant à ses subgectz de Clèves et de Julliers qu’elle ne innove riens de la manière de vivre et voisinance, qu’a esté jusques à ores, sinon que l’on tienne regard en leur endroit, afin qu’ilz ne facent chose préiudiciable à sa M et ses pays d’embas. Et quant à ceulx de Gheldres que l’on entretienne avec eulx bonne voisinance et que l’on attire leur voulenté envers sa Mté par tous les moyens, que convenablement sera possible, demonstrant tousiours espoir, qu’ilz se reduyront à l’obéissance de sadite M, selon que par tout droit et raison ils sont tenuz, et que ce faisant tout le passé s’oblyera et les tiendra sadite Mté comme bons subiectz et les entretiendra en leurs franchises, libertéz et coustumes.
9
 Dazu marg.: Qu’elle en use comme elle verra convenir à l’intention et fin, que sa Mté a touchant ledit Gheldres.
10
 Vgl. Karl V. an Kgn. Maria, 1541 Dezember 29, Wien HHStA, Belgien PA 31/3, fol. 83r–98v (Ausf.): [...]. Quant à l’envoy du secrétaire Despleghen devers le duc de Holsten vous aves fait très bonne euvre et ny à que redire en son instruction et fault espérer, que, s’il use bien d’icelle, que ledit duc de Holsten passera la prorogacion de la tresve et se détiendra de riens mouvoir alencontre de mes pays de pardelà. Et en ce cas sera requis, que quant à la prorogacion bailler le plus de raison et contentement, que possible sera, à notre neveu, le duc Frédérick palatin, pour luy effacer les suspicions que, comme qu’il soit, il aura tousiours de toutes prorogacions des tresves, que l’on fera avec ledit duc de Holsten. Et tant plus sera il néce[ssaire], pour ce que mondit ambassadeur en France m’a averty, que ledit duc a puis naguères envoyé personnage exprès devers ledit roy de France, duquel il n’avoit encores sceu entendre la charge. Et combien qu’il fault supposer, que ce ne soit à maulvaise fin, toutesfois fait il à craindre, que l’extrême nécessité, ou se retrouve ledit duc, ne le contringnist faire quelque chose davantaige, que son devoir et honnesteté requierent. Et m’en fait tant plus doubte ce qu’il ne vous a jamais fait semblant de l’assignation ny payement de la pension, que luy accorday [dernièrement] à Reghensbourg. Et pour ce sera bien que le faictes tousiours satisfaire de sadite pencion et que luy escripvez souvant et encoires l’envoyez quelque fois visiter affin de par ce moien l’entretenir en meillier [= meilleur] dévotion et mieulx scavoir de ses nouvelles et entendre son intencion. Or s’il vous semble bon, pourrez encharger à celluy, que envoyerez devers luy, de en passant toucher dextrement ung mot audit duc touchant ledit envoy en France pour entendre, s’il le confessera, et [l’occasion?], que sur ce il dira, et aussi affin qu’il soit plus retenu et entende, que l’on scet toutes pratiques et que les françois mesmes ne les scavent tenir secrètes. [...]. [...?], le 29. [du] décembre 1541. Vgl. auch Kgn. Maria an Karl V., Brüssel, 1542 April 2, Wien HHStA, Belgien PA 30/4, fol. 18r–26r (Konz.): Seit längerem herkömmliche Pension Pfgf. Friedrichs: 5.000 fl. in Gold. In Regensburg während des Reichstages bewilligte zusätzliche Pension: 8.000 carolus.
11
  Dr. Johannes Gropper (1503–1559), Scholaster an St. Gereon in Köln, Teilnehmer am Regensburger Reunionskolloquium. Vgl. LThK Bd. 4, Sp. 1241–1242.
12
  Gf. Dietrich von Manderscheid-Schleiden (1481–1551), vgl. NDB Bd. 16, S. 13.