Deutsche Reichstagsakten, Jüngere Reihe. Reichstagsakten unter Kaiser Karl V., XI. Band. Der Reichstag zu Regensburg 1541 bearbeitet von Albrecht P. Luttenberger, für den Druck vorbereitet von Christiane Neerfeld

Wien HHStA, Belgien PA 30/2, fol. 314r–316v (Ausf.).

Der Kaiser beantwortet ihren Brief vom 8. Mai im Einzelnen, besonders was die Schwierigkeiten mit dem Heiratsvertrag für seine Nichte betrifft.

Il n’est encores riens résolu sur les tresves avec le duc de Holsten1 obstant les difficultéz, que Monsr  le conte palatyn y met. J’en ay dist franchement à sa M, combien ce point emporte aux Paysbas. Je croy, que d’ycy à quelques jours l’on entendra ausdites tresves et ne fauldray à le ramentevoyr.

Zufriedenheit des Kaisers mit den Mitteilungen Marias über niederländische Angelegenheiten. Vertrauen des Kaisers in Boisot. Trotzdem wollte er nichts entscheiden ohne die Stellungnahme Marias.

Les théologiens se assemblent journellement et sont encoyres loings de eulx accorder, mesmement ès articles de la sainte eucharistie, de la confession, de l’advocation des saintz, des ymages, pryères pour les mortz, le canon de la messe, puissance du pape etc. Je suys esté d’advis dois le commencement et le dist lors et encoyres depuis à sa M, que avant le commencement de ladite dispute ou du moings quant et quant le commencement d’ycelle sa Mté debvoyt faire deulx choses, l’une: permettre la réformation de l’estat ecclésiastique voyre et en demonstrer quelque effect pour le contentement du peuple et prescheurs luthéryens et la seconde estoit de quant et quant entendre, à quoy particulièrement prétendent les duc de Saxen, lantgrave et aultres princes protestans, et en leurs ditz affaires particuliers leur donner moyennant ladite concorde et avec condicion d’ycelle tel et raisonnable contentement, qui pour eulx s’ouffrice. Les deulx pointz ont esté dylayéz jusques à maintenant pour aucuns bons regards, comme je ne doubte. A ceste heure on y commence à entendre et cognoistre, que sans yceulx riens ne se fera et ainsi l’on commence à y practiquer, quey [= quoy] le eust fait au commencement, l’on le eust fait avec plus grande réputacion et crédist et, si je ne me trompe, l’on eust gaigné beaucop de temps. Toutesfois d’aultre costé ne fault doubter, que tout ce que s’est fait, soit pour le myeulx. Je supplie à votre Mté en toute humilité, que ce point ne aille plus avant, car je ne vouldroye estre allégué si présumptueulx que de cuyder myeulx entendre les affaires que ceulx, qui y scavent trop plus que moy. [...]. De Reghensbourg, le 22. de may.

[PS:] Madame, depuis mes aultres escriptes les théologiens ont esté encores ensemble et ont accordé, que aprèsmydy de ce jour ils se assembleront et verront une fois pour toutes, en quoy ilz se accorderont ou non des articles estans en controverses et ce fait sera besoing, que l’empereur parle encoyres aux princes protestans et après à tous les estaz pour mettre fyn en cest affaire. Si aucun bien s’en doibt suyvyr, ce sera à mon advis par les moyens contenuz en mesdites aultres, ausquelles ce billet va enclos. Escript le 23. de May à mydy2.

Anmerkungen

1
  Kg. Christian III. von Dänemark.
2
 Vgl. Granvelle an Kgn. Maria, Regensburg, 1541 Mai 23, Wien HHStA, Belgien PA 30/1, fol. 123r–124v (Ausf.): [...]. Nous actendons continuellement nouvelles du camp de Bude et pour maintenant n’avons autre chose synon que l’on avoit myner la tour de l’eau sans recevoir dommaiges des ennemys. Et entendoient les capitaines dudit seigneur roy battre la ville par plusieurs coustelz et y bailler l’assault. Dieu vueille, que ce soit avec l’effect désiré. Et jusques à maintenant n’est nouvelles du secours des Turcqs. Et selon que conforment tous advis, ilz sont fort empeschéz contre le Sophy et y a quelque espérance de tresve par le moyen de Peter Perrenia, que seroit très bonne euvre et dont autres se trouveroient feurcomptéz. J’espère, que tout le colloquio sera parachevé ceste sepmaine et en sui[t] tant travaille et empesche continuellement jour et nuyt, que sur ma foy je n’en puis plus avec tant de diversitéz de voulentéz oultre les opiniâtretéz des théologiens. Tant y a que, combien que la pluspart tient ceste concorde pour impossible, si n’en despère je point jacoit [sic!] ce que les estrangiers de divers coustéz et ceulx mesmes, qui debvroient labourer en icelle concorde, y traversent ce qu’ilz peuvent. Or je prie à Dieu, que y face ce qui est requis pour son sainct service. [...]. De Regenspurg, ce 23. de May 1541. Vgl. auch Granvelle an Kgn. Maria, Regensburg, 1541 Mai 13, Wien HHStA, Belgien PA 45, fol. 53r–53v, NB I,7, S. XVI Anm. 3, S. XVI-XVII: Jay ce matin accorde avec les theologiens l’article du sainct sacrement et confessent les Protestans austant que nous, sinon quilz ne veullent confesser ce mot „transsubstanbciation“, combien quilz en accordent dautres austant importans, et a leur priere se suspend la declaracion de ce mot jusques a la fin de la concorde, que lors il ait a esperer quilz l’accorderont aussi bien que les premiers [...?]restent encores les poinctz les plus difficilles touchant la messe, veneration des saincts et de la confession, dont lon fera le mieulx que lon pourra. sur ma foy, jen porte une incredible peyne oultre les autres que mestoient desia trop.