Deutsche Reichstagsakten, Jüngere Reihe. Reichstagsakten unter Kaiser Karl V., XI. Band. Der Reichstag zu Regensburg 1541 bearbeitet von Albrecht P. Luttenberger, für den Druck vorbereitet von Christiane Neerfeld
Wien HHStA, Hs blau 597/1, fol. 217v–218v (Kop.).
Druck: NB I,6, Beilagen Nr. 46 , S. 366–368.
Le dernier du mois passé receuz les lettres, qu’il vous a pleu m’escripre du 19 d’icelluy [Nr. 403] joinctement aussi les dépesches touchant la congrégation à Wormbs, lesquelles ay trouvées si bien à propoz que mieulx ne scauroie souhaider et les ay envoyées en dilligence, et combien qu’il n’en estoit nul besoing, je y ay adjousté aussi mes lettres selon que le désiriez, me remectant sur vosdites lettres et donnant à entendre l’intention de votre Mté et la résolution qu’aviez prinse envoyer à ladite congrégation le sieur de Grantvelle et que pour ce les médiateurs voulsissent comparoir personellement et les desvoyéz avec leur finale volenté sur la paciffication des affaires de la religion, espérant et confiant, monseigneur, quilz se conduyront conforme à vosdites lettres et selon l’intention et bon plaisir de votre Mté. Et quant est d’envoyer aussi de ma part aulcuns personnaiges à ladite congrégation vous aurez, monseigneur, par mes précédentes entendu la difficulté que y mectois, toutesfois, si ainsi plaist à votre Mté, je regarderay y dépputer et envoyer les plus convenables ou moings inutilles que pourray trouver, d’austant que à la vérité, monseigneur, il y ait bien affaire d’en trouver pardeça telz qu’il est requis pour ung tel et si grant affaire, si en feray tout le debvoir possible1.
De ce qu’estiez, monseigneur, en doubte, qui se debvroit nommer pour médiateur ou lieu de feu l’électeur de Trèves, j’ay, monseigneur, pour toutes bonnes considérations choisy celluy de Mayence, tant pour sa dignité et lieu, qu’il tient en la Germanie, comme aussi que desià il fut esté nommé dèz Haguenaw, s’il y fust venu, avec ce qu’il me semble plus ydoine à mener et estre employé en cestuy affaire que celluy de Coulongne, et quant à l’élection du successeur dudict de Trèves en son évesché, je ne scay encoires pour ceste heure, lequell y soit succédé, ce néantmoings je ne doubte, que selon qu’escripvez vous scaurez bien conduyre de vous asseurer de son cousté avant que luy bailler les régales selon que le vous ay aussi, monseigneur, cydevant escript.
Rückkehr seiner Gesandten aus Ungarn. Verhalten Bruder Georgs und Valentin Töröks. Gerüchte über den Tod des Sultans und türkische Rüstungen zur Besetzung Ofens. Stand seiner Rüstungen. Priorität seiner Bemühungen um eine friedliche Lösung, die wohl vergeblich sein werden. Vorkehrungen zur Einnahme Budas.
J’ay bien entendu ce que me respondez, monseigneur, sur ce que vous avoie escript des ducz Loys de Bavière et Henry de Brunswich touchant votre résolution sur le faict de la ligue catholicque et que vous arrestez expressément à ce qu’en respondistes tant de bouche que par escript audit duc Henry et conforme à ce scaichant aussi bien, monseigneur, votre intention en cest endroict, et venant entre aultres choses en devises avec iceulx ducz Loys et Henry à mon dernier département de Haguenaw, je n’obmis, monseigneur, leur tenir les mesmes propoz mesmes que surtout se gardassent bien de riens innover ou actempter sans le sceu et expresse ordonnance de votre Mté, enchargeant aussi le mesmes à votre conseillier de ladite ligue, le conte de Montfort, et au myen aussi, de sorte que ne doubte, monseigneur, ilz en useront en conformité sans riens esmouvoir, comme aussi espère se fera du cousté des desvoyéz, ainsi que jusques à maintenant ne voys qu’ilz en facent aulcun semblant.
Quant aux propoz qu’avoie tenu audit électeur de Colongne et duc Henry touchant Gheldres je l’avoie, monseigneur, faict pour ung mieulx, combien que, comme escripvez, il ne pourra guaires proufficter pour la practique du duc de Clèves avec France, dont considérant l’ingratitude et manières de faire dudict duc et qu’il se mect en si maulvais debvoir envers votre Mté, me semble, monseigneur, que s’il vouldroit encoires beaulcop traicter en France, que votre Mté a bonne occasion et encoires meilleur moyen de le faire ruer jus pour obvier qu’il n’en adviengne pis, que toutesfois remectz au bon plaisir de votre Mté, pour en user comme pour le mieulx verra convenir.
J’ay, monseigneur, aussi veu les poinctz, que vous a proposé l'évesque Statilius et le substancial de la responce que luy avez fait, laquelle treuve à propoz et puisqu’il est party, ne scaurois que adjouster, seullement s’il estoit encoires pardelà, suppleroie de rechief user en son endroict, comme contiennoient mesdites précédentes.
Billigt die Briefe Karls zum Plan einer Heirat Hg. Ludwigs von Bayern nach England, ne doubtant que icelluy duc et son frère aussi en prendront singulier contentement et que votre Mté se scaura du surplus dudit affaire bien conduyre selon l’exigence. [...]. De Nieustadt le 6. de septembre [1540].