Deutsche Reichstagsakten, Jüngere Reihe. Reichstagsakten unter Kaiser Karl V., XI. Band. Der Reichstag zu Regensburg 1541 bearbeitet von Albrecht P. Luttenberger, für den Druck vorbereitet von Christiane Neerfeld

Metz AM, AA 32/130, unfol. (Ausf.).

Da er ihnen ohne Kosten einen Brief schicken kann, will er es nicht unterlassen, sie über den Stand der Dinge und die ihm seit seinem letzten Schreiben zugegangenen Informationen zu unterrichten.

Der Kaiser ist verärgert über die Fürsten, weil sie nicht anreisen, besonders über die Geistlichen, qui debveroient estre les premiers pour ce que la journée les touche plus que d’aultres. Je ne puis antandre ne comprandre aultrement synon que l’empereur n’aye ung bien grand scèl et bonne volenté de remettre saincte égglise en son estre et aultant que humeinement sera possible à sa Mté traicter, moienner et réformer en l’empire pour ceste foys tous estatz. Le benoist sainct esperit [sic!] le veulle assister.

Ceste prétandue journée seroit grande et, comme plusieurs présument, avecq bonne espérance de bonne fin et détermination, sy ce n’estoit, que le 14. de ce mois l’empereur estant à la schasse par trois jours à Straubingen, cependant le duc Heinrich de Braunschweig feist publier et délivrer à tous estatz, qui icy estoient, à chacqung deux livres diffamatoires impriméz, l’ung injuriant le duc de Sachssen, électeur, et l’autre le landtgrave de Hessen et plusieurs aultres contenants les plus grandes et infames parrolles injurieuses, que oncques furent ouyés en Allemaingne. Der Kaiser soll verärgert sein à l’encontre dudit prince comme contrevenant par désobéisance à sa Mté et des saulvegardes accoustumées aux journées impériales et déffances faictes et inprimées par l’ordonnance dudit seigneur. Et craingnent la pluspart des estatz estans icy comme et moy aussy, que lesdits livres ne debvent estre cause d’une grande rupture de ceste journée or au mieulx allez qui ne la doye reculler et empescher d’ung 15 jours ou trois sepmaine. Je vous les eusse envoyéz, sy j’eusse peu sans faillir ce pourteur, car il[s]sont grandts.

Lesdits deux princes Sachssen et Hessen debvent arriver icy en peu de jours et sont desià an chemin passéz 8 jours avecq grandt trehin. Leurs ambassadeurs ont esté icy continuellement depuis les roys [= Dreikönig].

Il ne sont encor icy princes électeurs aulcuns, que prandt en disgrâce contre eulx la M, principalement des spirituels, comme lon dit. Et est à craindre, que lon ne besoingnera ès affaires du sainct empire bien peu devant Pacques, que revyent bien mal à propos à bea[u]coup, qui sont icy, car il y ait une grande et démusurée [sic!] chierté en tous vivres d’hommes et encor plus excessive des chevaulx. J’ay vandu l’ung de miens et vouldroye encor voluntier vandre les autres deux, sy je trove achepteurs.

Je paye toutes les sepmaines deux escus d’ung logis ayans qu’ung pall [sic!], une chambre, deux licts et estable, combien je soye logéz par le mareschal de l’empereur, le Srde Pappenheim. Les ambassadeurs de Lorraine ont payé pour sepmaine du leurs 30 fl. N’ayans seullement que licts, linge et utencilles de la cusynne en donnant encor le plaz [sic!] à lho[i]sir.

Les princes qui icy sont de présent les archevesques de Salzburg et de Bremen, les évesques de Augspurg, Bamberg, Regenspurg, Aistett, Brixen, le palantin Friderich avecq sa femme, niepce à l’empereur, le duc Guillaume de Bavière avecq sa femme, le duc Loys de Bavière, le duc Heinrich de Braunschweig, le jeusne duc de Wirtemberg. On attenda icy le roy des Romeins (qui tienpt journée des estatz en Ostriche) à la fin de ce moys, semblablement le cardinal de Mayence, le palantin et marquis de Brandenburg, électeurs. La pluspart des cités et villes impériales sont icy, rest[e] Colloingne, Ays [= Aix-la-Chapelle/Aachen], Speir et Wormbs.

Le légat de Rom nommé le cardinal Contarenus ancyens et scavans, comme lon dit, arriva le 12. dernyer. Sont icy pareillement les ambassadeurs de France, Engleterre, Portugal, de Polonie, Dennemarckt, Vénisiens, Florentois et d’aultres princes d’Italie.

Et quant à nouvelles le mariage de monseigneur le marcquis et de madame la duchesse de Milan fust icy passé, arresté et concluz le 17. passéz1.

Ungünstige Entwicklung für Kg. Ferdinand in Ungarn. Et est à craindre, que le roy n’aye réveilly le chien, qui dormait. Vereitelter Anschlag auf Alessandria im Herzogtum Mailand.

Etwaige weitere Weisungen pour le faict de sainct Arnoult. Regelung der Postverbindung zwischen Metz und Regensburg. A Regenspurg, 22. de mars l’an etc. 41.

Anmerkungen

a
 In der Vorlage irrtümlich: estant.
1
 Vertrag über die Heirat zwischen dem Hg. von Lothringen und der Herzoginwitwe Christine von Mailand.