Deutsche Reichstagsakten, Jüngere Reihe. Reichstagsakten unter Kaiser Karl V., XI. Band. Der Reichstag zu Regensburg 1541 bearbeitet von Albrecht P. Luttenberger, für den Druck vorbereitet von Christiane Neerfeld

Wien HHStA, Belgien PA 30/2, fol. 282r–283v (Ausf.).

Hat ihr Schreiben vom 25. März erhalten. Was Geldern betrifft, so haben die Gesandten des Hg. von Jülich ihre auf Deutsch abgefassten Beschwerden über den Brief des Kaisers an ihren Herrn [Nr. 224], von denen er eine Übersetzung an den Präsidenten Schore schickt, Pfgf. Friedrich eingereicht, worauf noch nicht geantwortet wurde. Et ne s’est encores conclud le temps, qu’en debvra faire les remonstrances de la part de sa Mté touchant ledit Gheldres à cause de la longue tardance des princes et empeschemens survenuz depuis la venue d’aulcuns d’eulx.

Les catholiques et les protestans ont consenti à l’empereur de pouvoir choisir de chascung costé telz personnes, que bon luy semblera, pour traicter sur le différent de la religion, dont pour estre ce commencement plainement selon l’intention et vouloir de sa Mté l’on a bon espoir, que le demourant se conformera à la mesme intention de tant plus, que le lantgraef et aultres ses adhérens se rendent fort traictables et se démonstrent du tout enclins à l’union et concorde. Et puisque les affaires sont mises en train et tel que pour en attendre bonne issue je tiends, que sa M ne tardera longuement, qu’elle ne fait remonstrer son droit dudit Gheldres.

Quant à l’affaire de Maestricht votre Mté verra, que sa M impériale en escript, et la despesche, qu’on a fait contre les héritiers de feu Denis Vrentz.

Der Ebf. von Trier ist noch nicht angekommen, so dass man mit ihm in Regensburg nicht verhandeln kann. Aber nachdem der Erzbischof nach der Erklärung des Kaisers anlässlich seiner Belehnung mit den Regalien in Speyer gütliche Verständigung angeboten hat, steht zu hoffen, dass die Differenzen sich auf diese Weise beilegen lassen.

Anders als ursprünglich angenommen ist der junge Hg. von Holstein nicht mit dem Landgrafen zusammen in Regensburg eingetroffen. Es gibt auch keine Anzeichen für sein Erscheinen.

Letzten Mittwoch [1541 April 13] ist der Kf. von Brandenburg in Regensburg angekommen und wurde ehrenvoll empfangen.

Persönliche Interessen Marias bezüglich ihres Witwengutes.

Je tiends, madame, que sa Mté choisira de chacun costé trois personnes et est apparant, que du costé des catholiques se nommeront entre aultres Eckius et Gruperus et du costé des protestans Philippus Melancton et Bucerus.

Die Gesandten des Hg. von Holstein sind noch nicht gekommen. Seit sechs Wochen wartet man auf sie. Vermutet hinter dieser Verzögerung die Absicht, die Verhandlungen über den Waffenstillstand hinauszuziehen. Die Meinung des Kaisers über diese Angelegenheit erfährt sie aus dessen Brief. [...]. De Reghensbourg, le 19. d’avril 1541 après Pasques1.

Anmerkungen

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 Vgl. Granvelle an Kgn. Maria, Regensburg, 1541 April 11, Wien HHStA, Belgien PA 30/1, fol. 120r–121v (Ausf.): Je ne scauroye pour maintenant riens adjouster aux lettres, que l’empereur escript en responce de celles de votre M, et advertissemens y contenuz. Et mesmes touchant le commencement et proposicion de ceste diètte, de laquelle j’envoye une translacion en françois à votredite M. Et quant à Mastrecht je y rendray tout le devoir et bon office, que me sera possible, combien que sur ma foy c’est l’une des choses, dont il me semble, que l’on sera austant empesché en ceste diètte et cy après, si ne si [sic!] treuve quelque appoinctement. Et tiens pour certain, que l’on fera icy grosse plaincte des provisions, que s’envoyent contre les héritiers de Dirich, lesquelles néantmoins j’ay advisé et fait faire au grant regret d’aucuns de ceulx mesmes, qui y ont mis la main. Et Dieu scait comme ilz me blasonnent d’estre contre l’auct[orité] de l’empire, dont je ne me socye ayant la raison pour moy. [...]. Votredite Mverra ce que l’empereur respond touchant Liège nonobstant toutes remonstrances, que j’en ay faictes, mesmes présent Monsrde Praet. Toutesfois j'espère, que sa Mimpériale y regardera encores, et ne desfauldray d’y tenir la main bien congnoissant les raisons de Monsrde Valance. Mais comme qu’il en soit, sadite Mne consentira à jamais, qu’il tienne les deux bénéfices joinctement, si n’est pour aucun temps et le plus brief que sadite Mpourra et y aura bien affaire d’y parvenir. [...]. De Regenspurg, ce 11. d’apvril 1540 avant Pasques. – Vgl. auch Louis de Praet an Kgn. Maria, Regensburg, 1541 April 28, Wien HHStA, Belgien PA 30/2, fol. 309r–309v und fol. 312r–313v (Ausf.): Bezahlung der niederländischen Gendarmen im Gefolge des Kaisers. Quant aux aultres affaires publiques l’on a tant travaillé, que du consentement des estaz sa Mté a nommé six docteurs, trois de chacun costé pour communicer [sic!] à desgrosser amyablement les controverses estans en la foy et oultre ce aultres personnages pour y estre présents contenuz en ung billet, qui va avec ceste. Et commencèrent doiz hyer à besongner tant y a que je ne seroye hors d’espoyr, que l’on y feroit quelque bonne chose, si tous tenoyent la main comm’ilz debvroient. Mais comme parcydevant j’ay escript à votre Mté il en y a et des plus grans de ceste Germanye, lesquelz, fait à doulter, ne sont trop enclyns à la concorde, du moings les actions de leurs ministres en rendent evydent tesmoignage. Et jusques à maintenant les protestans et singulièrement le lantgrave se sont monstréz désirans d’ycelle et de servir sa M. L’on verra maintenant au joindre, qui y yra de bon pied et sincèrement ou aultrement. Il y a plusieurs aultres particularitéz, madame, trop longues à escripre. Si veulx je bien advertyr votre M, que de toutes personnages dénomméz audit billet l’on aperchoyt assez, que chacun d’eulx a désir au bien de l’affaire. Seullement le docteur Eckhyus se rend mal traittable et à la vérité depuis que je l’ay veu et cogneu et oy parler, il est peu à propoz pour entendre en choses, qui touchent aucunne concorde, et n’est sa doctrine si souverayne ny ses façons de parler ny négocier si modestes et discrètes, qu’il seroit besoing. J’ay grant espoir au légat estans yci, lequel est personnage merveilleusement scavant, [mesmement] en ces matières et se démonstre très modéré et traictable. S’il contynue en ceste bonne volenté, il pourra sans faulte y faire beaucoup de bien, que Dieu veulle. De Reynsbourg, le 28. d’avril.