Deutsche Reichstagsakten, Jüngere Reihe. Reichstagsakten unter Kaiser Karl V., XI. Band. Der Reichstag zu Regensburg 1541 bearbeitet von Albrecht P. Luttenberger, für den Druck vorbereitet von Christiane Neerfeld
A Wien HHStA, Belgien PA 31/3, fol. 22r–23v (Ausf.).
B koll. Brüssel AG, Papiers d’Etat 51, fol. 5r–6r (Kop. des 18. Jhdt.).
Il m’a convenu ici séjourner jusques à maintenant tant pour les affaires y survenus concernans ceste Germanie et la direction des choses pour la prochaine diètte et aussi pour bailler ordre et provision en ma maison et aux gensdarmes et ordonner le chemin, que je debvray prendre, et fais dépescher en Espaigne, Ytalie, France et devers vous1. Aussi cependant j’ai advisé que de plus différer d’escripre au duc de Clèves pour soy trouver à la prochaine diètte touchant Gheldres selon qu’il a esté pourparlé, il se pourroit excuser d’en avoir esté adverty trop tard et moy à ceste occasion détenu plus longuement à la ditte diètte, avec ce comme j’entends il n’a les intelligences sheures et certaines en cette Germanie, comme il a publié, et pour ce ay fait dresser les lettres à luy [Nr. 222] et ceulx des estatz dudict Gheldres [Nr. 223], telles que pourrez veoir par le premier pourgect qu’en a esté fait en françoys et translaté en alleman et dépesché ung hérauld exprès pour les porter tant audit duc de Clèves que ausdits estatz et ay icy fait mectre en impression lesdittes lettres pour les publier icy et vous en envoye aussi pour faire le semblable par delà et jusques audit Gheldres, s’il est possible, et sera bien, que y faictes tenir la main et aussi que toutes pièces concernans l’affaire dudit Gheldres soient envoyées avec bonnes instructions, selon lesquelles l’on puisse faire remonstrances et apparoir de mon droit et tort dudit duc de Clèves à la ditte diètte.
L’archevesque de Trèves a icy reprins ses regalies, ce que ne luy ay peu desnyer pour austant que autrement il ne pouvoit venir personellement à la prochaine diètte, comme il a promis faire, ny pourveoir à l’administracion du temporel de son évesché, mais ce a esté avec protestacion préalablement émise de non préiudicier à mes pays et seigneuries patrimoniales et mesmes en ce que concerne la duché de Luxembourg. Aussi a il esté content, que aucuns bons personnaiges fussent commis d’ung coustel et d’autre pour veoir et visiter tout ce que s’est produict, fait et passé sur les différendz estans entre luy et les estats de Luxembourg et receveoir tout ce que les parties vouldroient encores produyre et exhiber et sur tout appoincter les parties amyablement.
a –Je parleray très expressément à ceulx du Camergherecht avant que partir d’icy touchant le ban de Maestrecht et y feray telle ordonnance, que l’on passera plus avant, et aussi sera il bien, que les pièces et informacions s’envoyent sur ce et autres choses concernans mes pays d’embas–a.
J’escrips à Monsrde Valence2 les lettres dont vous envoye la copie, afin que de votre part tenez main semblablement pour faire passer la coadiutorie3.
b –Aussi vous prie je de faire dépescher et envoyer la sheurté, que requiert le roy des Romains, monseigneur, notre frère, touchant l’assignacion de trente cinq mille florins d’or, qu’il a pardelà afin de l’en satisfaire selon l’instance, qu’il en fait, qu’est comme pouvez penser pour en traicter–b.
A tant, madame ma bonne seur, je prie le créateur vous donner vos désirs. De Spire, le dernier de Janvier 15414.
[PS:] c –Notre cousin et nepveur, le duc Fédéricq palatin me de rechief fait remonstrer, que combien je luy ay donné cydevant, comme scavez, les biens estans pardelà appartenans à l’archevesque de Damthem5, et n’en a il jamais sceu riens recouvrer quelque diligence, qu’il en aye fait faire que comme il dit luy torne à grand interest, et pour ce que je désire bien, que notredit cousin soit en ce satisfaict si avant que possible sera pour des bonnes considéracions que assez entendez. Je vous prie affectueusement, que vueillez faire et pourveoir en ce que dessus pour la satisfaction de notredit cousin tout ce que pouvez et que par le premier j’en puisse avoir responce pour en donner contentement à notredit cousin6.
Depuis ce que dessus escript j’ay par le courrier, qu’avez dépesché à Rome pour obtenir les dépesche[s] de la coadiutorie de Liège pour Monsr de Valence, receu les lettres, que sur ce m’avez escriptes, et suyvant icelles ay incontinent et par le mesme courrier fait escripre à notre saint père et très expressément aux marquis d’Aquillard7 et doien d’Aubers à fin que chacun endroit soy y tienne la main et face envers ledit saint père toutes diligences requises. Et oultre ce en ay icy fait partir par le Sr de Grantvelle au nunce icy résidant pour aussi de son coustel persuader ledit saint père, lequel en escript très expressément.
[2. PS, eighd.:] Sein durch die Gicht angegriffener Gesundheitszustand–c .