Deutsche Reichstagsakten, Jüngere Reihe. Reichstagsakten unter Kaiser Karl V., XI. Band. Der Reichstag zu Regensburg 1541 bearbeitet von Albrecht P. Luttenberger, für den Druck vorbereitet von Christiane Neerfeld

Wien HHStA, Hs. blau 595, fol. 199r–199v (Kop.); AV fol. 199r: Présenté le 11. d’aoust anno 41, respond le 14. en[suivant].

J’ay par mon conseillier de Naves entendu les difficultéz, que puis mon partement sont survenues quant à la dépesche et signature du recès de la journée de Reghensbourg à cause, que le cardinal de Maience y avoit comprins les évesques de Merßbourg et Meissen, et que les villes ne vouloyent signer, et le bon office, que en ce avez fait.

J’ay aussi fait veoir la déclaration, que ledit cardinal m’a envoyé à cause de la haulteur et jurisdiction des ecclésiastiques, dont après la lecture du recès fut débat entre les ecclésiastiques catholicques et protestans, dont je me réservay en faire déclaration. Et pour ce que icelle déclaration à moy envoyée n’est selon qu’il a esté demené je l’ay fait radresser. Mais à cause que le sécrétaire Obernburger n’est encoires arrivé, elle ne se peult dépescher. Icelluy venu elle se dépeschera et sera envoyée audit sieur cardinal, lequel, comme je présume, retient le recès sans le m’envoyer jusques il ait ladite déclaration.

Quant à la confédération catholicque je l’ay icy signé et scellé et donneray ordre quant à l’argent dheu du passé et que à l’advenir il n’y ait faulte. Mais ledit cardinal, les ducz de Bavière ny Brunswych ne m’ont envoyé leurs contrelettres comme ilz debvoyent.

Et quant à l’asseurance particulière desdits ducz de Bavière, qu’il ne se commencera riens sans votre exprès consentement pour nous deux. Ledit de Naves m’a dit, que l’avyes, enquoy je me confie, et qu’il est tel, qu’il est requis. Et vous prye, que y ayez le regard tel que l’affaire emporte.

Quant aux mandemens nécessaires pour l’avancement de l’aide hâtive, je les feray volentiers dépescher, mais il me sembleroit, que, si les faisiez feire en mon nom, vous gagneriez aultant de temps.

Quant à l’office de cappitaine de Reghensbourg je me suis conformé à ce qu’en avez arresté et en ay fait faire la dépesche pour ceulx dudit Reghensbourg parmy qu’ilz payeront trois mille florins d’or au bourgeois de Reghensbourg et ne tiendront ledit office sinon vingt ans en dénommant personnaige à vous agréable, le chambrier ou autre à l’exercice d’icelluy. Et en joyra sa vye durant le sieur de Lopaw et se commenceront à compter les vingt ans dois son trespas.

Le conseillier de Naves m’a aussi adverty de votre advis de la responce, que pourroye faire aux ducz de Bavière me pressant de l’estat de la chambre impériale pour leur cousin, le marquis de Baden, lequel est icy avec le duc Loys1 pour suyvant la responce, que luy donneray conforme à votre advis.

Ledit duc Loys me poursuyt aussi d’avoir responce quant à son affaire et s’est présenté de me suyvir. Quant au premier je luy ay fait par ledit conseillier de Naves monstrer les lettres de la royne trèschrestienne, madame notre seur, par laquelle elle diffère l’affaire. Et quant à me suyvre il m’a semblé le mieulx de l’excuser prenant occasion sur la nécessité du Turcq et charge, qu’il a de la lighe déffensive et l’employ de sa personne d’autres affaires, qui pourroient survenir en la Germanye.

Quant aux personnaiges par vous mis avant pour juges de la chambre impériale, à scavoir le duc Jehan de Zymmeren2 et le conte Hugues de Montfort3, quant audit duc Jehan vous scavez, que par cydevant il l’a esté par deux fois et soy tousjours déporté et mesmement la dernière fois au plus grant besoing. Davantaige vous scavez, que puis naguères. Il a marié son fils, qui estoit [desglaire?] et en degré ecclésiastique à la vesve du duc Robert des Deux Pontz enthièrement de la secte lutherienne, dont aussi il est bruit, qu’il soit suspect et que sa vie ne soit si honneste comme requérroit ledit office.

Quant audit conte de Montfort je ne scais, s’il est homme littéré. Mais vous scavez, qu’il est en la confédération et a esté conseillier d’icelle, parquoy grandement suspect aux protestans. Aussi son frère, le conte Hans, est présentement juge et ne seroit bien séant, qu’il fut démis pour son frère. J’avoye pensé au conte Didier de Manderscheit4, qui est homme de bonne qualité et[auctorité] et qui par cydevant desià a longuement esté en ladite chambre, congnoit l’estat d’icelle et des affaires de la Germanye et qui, je crois, seroit agréable aux deux parties. Car il a son fils au service des ducz de Bavière tenu leur mener certain nombre de chevaulx l’affaire le requérant et n’a jusques oires aucunement changé sa façon de vivre et aussi personnaige bien littéré et entendant françois et latin. Toutefois je me remectz à vous, si en scavez quelcun plus qualiffié et de le commectre.

Quant aux commissaires qu’avez dénommé pour congnoistre sur les affaires de la religion, à scavoir Trèves5, palatin électeur6, ledit duc Jehan7 et l’évesque d’Augsbourg8, je me conforme à ce que vous en semble.

Semblablement à ceulx, que avez dénommé pour la visitation et sindicat de la chambre9, pour l’affaire des monnoys, pollice, le taux des aides et subsides et autres semblables affaires, lesquelz suyvant ce pourrez en mon nom dénommer10.

Et quant au dépesche des régales vous scavez la difficulté, que y fut mise, et comme je ne vouldroye préjudicier à voz droictures, aussi fault il, que j’aye regard de non bailler occasion de querelle sur mon pays de Luxembourg en l’investiture de Bohème. Et posé, que les empereurs du passé y eussent délaissé ce tiltre aux roys de Bohème, ilz n’estoient sieurs dudit Luxembourg comme je suis et pour ce vous prie me renvoyer ledit dépesche, afin qu’il se réforme selon qu’il doibt suffire pour vous et sans mon préjudice.

J’ay aussi advisé de assigner le payement de ce qu’est dheu à ceulx du camergerecht sur l’imposition, que je mande faire sur les juifs estans en la Germanye à cause de ma dernière venue en icelle, dont je vous veulx bien advertir, afin que vous favorisez ledit dépesche, sans lequel il n’y a aultre moyen quelconque d’y pouvoir satisfaire11.

En oultre j’ay pensé en ce que dernièrement me parlates de vous envoyer des piétons espagnolz et que vous aviez pensé d’en bailler la charge à don Sanche d’Alarçon, sur quoy j’ay considéré depuis que, si vous servez de Anthonio Doria, ledit Alarçon ne vouldroit aller soubz luy, enquoy sera bien, que vous ayez regard12. À tant etc. D’Yspurg le 6. d’Aoust 1541.

Anmerkungen

1
  Hg. Ludwig von Bayern.
2
  Pfgf. Johann von Pfalz-Simmern.
3
  Gf. Hugo von Montfort.
4
  Gf. Dietrich von Manderscheid.
5
  Kf. Johann von Trier.
6
  Kf. Ludwig von der Pfalz.
7
  Pfgf. Johann von Pfalz-Simmern.
8
 Christoph von Stadion, Bf. von Augsburg.
9
 Vgl. Karl V. an Kf. Albrecht von Mainz, Innsbruck, 1541 August 7, Wien HHStA, RK Kammergerichtsvisitationsakten 317, unfol. (Reinkonz.): Hat Kf. Joachim von Brandenburg, den Deutschmeister Walther von Cronberg, Bf. Philipp von Speyer und Mgf. Ernst von Baden zu Kommissaren für die Visitation des Kammergerichts ernannt. Anweisung, ihre Namen dem Reichsabschied zu inserieren. Geben zu Ynsprugg am 7. tag Augusti anno etc. 41. Vgl. auch Karl V. an Kf. Joachim von Brandenburg, Innsbruck, 1541 August 7, ebd. (Reinkonz.).
10
 Vgl. die Vollmacht Karls V. für Johann Naves zu den Verhandlungen über die Visitation und Reform des Kammergerichts, die Reichsanschläge und die Münzordnung, Lucca, 1541 September 17, Wien HHStA, RK Kammergerichtsvisitationsakten 317, unfol. (Konz.).
11
 Das Kammergericht lehnte seine Finanzierung aus der Besteuerung der Juden entschieden ab, vgl. der Verweser des Kammerrichteramtes, Gf. Wilhelm Werner von Zimmern, und die Beisitzer des Kammergerichts an Karl V., Speyer, 1541 August 14, Wien HHStA, RK Kammergerichtsvisitationsakten 317, unfol. (Ausf.).
12
 Vgl. Karl V. an Kg. Ferdinand, 1541 August 13, Wien HHStA, Hs. blau 595, fol. 199v–200r (Kop.): Seit seinem letzten Brief aus Innsbruck hat er in Trient Antonio Doria und den Marquis de Marignan getroffen. Doria möchte die Aufgabe nicht übernehmen, italienische Truppen nach Ungarn zu führen. Hat mit dem Marquis de Marignan verhandelt über die Übernahme dieses Kommandos. Wird zusammen mit dem Marquis del Vasto Marignan zur Eile anhalten. Guter Verlauf seiner bisherigen Reise, außer dass die dt. Söldner zwei, drei Tage aufgehalten wurden. Empfiehlt den Marquis de Marignan wegen seiner Tüchtigkeit und militärischen Erfahrung. Marignan weigert sich allerdings, weniger als 3.000 Italiener anzuwerben, weil Verluste auf dem Marsch nach Ungarn zu erwarten sind und eine zu kleine Truppe wenig nützt. Notwendigkeit, den Söldnern bei der Anwerbung ein Handgeld zu zahlen. Dessen Beschaffung. Hat vom Papst noch keine Antwort wegen des von ihm vorgeschlagenen Zusammentreffens in La Spezia, combien que je tiens, il n’y aura faulte.Hofft am 22. August in Mailand einzutreffen. Aus Frankreich hat er Nachrichten, die Ferdinand der Kopie des gestern eingegangenen Berichts seines Gesandten St. Vincent entnehmen kann. Erwartet Nachrichten von seiten Ferdinands. De bounrecht ce 13. d’Aougst 1541.