Deutsche Reichstagsakten, Jüngere Reihe. Reichstagsakten unter Kaiser Karl V., XI. Band. Der Reichstag zu Regensburg 1541 bearbeitet von Albrecht P. Luttenberger, für den Druck vorbereitet von Christiane Neerfeld
Wien HHStA, Hs. blau 598/1 fol. 284v–288r (Kop.); ÜS fol. 284v: Mémorial du roy à l’empereur pour le fait de la diètte impériale de Regensburg.
Oultre l’advis par escript envoyé à l’empereur par le roy des Romains sur ce que se debvra besoingner en la présente diètte impériale de Regensburg2 et oultre le concept aussi de la proposition3, que ledict Srroy a faict dresser soubz correction et bon plaisir de sa Mté impériale il a semblé audit Srroy selon l’estat et exigence des affaires et nécessitéz présentes très nécessaire donner à sadite Mtéles advis suyvans, affin que sadite Mtéde tant mieux et selon son bon plaisir se sceut comme conduyre en l’une et l’aultre des voyes, que les affaires prendront.
Premiers. Combien oudict concept de la proposition soit assez amplement exprimé l’importance du capital article concernant le différend de la religion nomméement qu’il touche premièrement à Dieu et à notre vraye et saincte foy chrestienne et salut de chacune âme chrestienne et que dudict capital article déppendent aultres plusieurs à scavoir la résistence très nécessaire contre le Turc, ennemy héréditaire de la chrestienté, maintenement de paix, tranquillité, union et deue obéissance au saint empire et plusieurs aultres. Et si icelluy article avec l’ayde de Dieu et par bon commenchement, moyen et fin povoit estre mené à amyable décision et appoinctement, que cela donneroit grant avancement à tous les aultres. Et que par contraire advenant aultrement, que de tant moings seroit espérer quelque prouffitable yssue ès aultres affaires, ce néantmoings ledit Sr roy veult bien briefvement signiffier à sadite Mté impériale ce que plus avant luy semble sur ledict article nomméement que ledit Sr roy seroit aussi très voluntaire quant à ces articles capitaulx donner advis à sa Mté, si estime ledit Sr roy au contraire, qu’il est difficille en si très importans affaires le tout mectre par escript principallement que ledict Sr roy n’est du tout en particulier informé des négociations en cest affaire passées ne en quel estat est délaissé la convention de Worms ny aussi de l’intention et voulenté des protestans en ceste endroict.
Et estime ledict Sr roy, que pour convenablement commencer cestuy affaire il fault bien penser et souffisamment disputer, comme l’on deust icelluy continuer conforme à ce que desià en est passé èsdites dernières négociations de Haguenauw et de Wormbs. A scavoir par une briefve et sommaire procédure et négociation et par ce oster et éviter toutes longues disputations et dilayz.
Ou que l’on continuast l’encommencé chrestien colloque selon qu’il a esté délaissé par négociation de Haguenauw et de Wormbs, dont seroit fort nécessaire et prouffitable à la matière de bien aprendre à congnoistre l’intention et voulenté des protestans et ce que de leur costé l’on pourroit espérer pour parvenir à chrestienne concorde des pointz estans en guestion.
Car si pour advancement des affaires l’on trouva bon et se print en main la procédure et négociation sommaire et que par icelle ne fust effectuer quelque bonne chose pour ladite concorde des différens et que par ce l’on deust de rechief reprendre en mains et recommencher par ledit chrestien colloque et traicté, ce seroit non seullement grande perdition de temps et occasion se mectre en despence superflue, mais aussi grant reculement de la très requise ayde contre les Turcs et chose dommageable à toute la chrestienté et mesmes de la Germanie et mecteroit tous aultres affaires et expéditions de ceste diètte en totalle confusion.
Mais si ceste procédure sommaire et briefve ne se trouvast ou fust estimée faisable ou prouffitable et qu’il semblast procéder plus avant par chrestien collocque suyvant les choses desià encommanchées il semble audict Sr roy, que sa Mté impérialle doibt icelluy continuer ou trouver aultre convenable voye, que semblera le plus prouffitable et duysable. Toutesfois que sa Mté veulle en cest endroict tousjours bien perpendre et considérer les pluralitéz de traictéz et accordz sur ce faiz et dresséz et quelle desobéissance et dissention s’est jusques icy ensuyvie au sainct empire pour n’avoir iceulx traictéz esté observéz, aussi avec ce il y a eu faulte de souffisant maintenement desdits traictéz passéz et que la rebellion desdits protestans et de leurs adhérens a excédé et précédé l’obéissance de sadite Mté impérialle et considérer qui sont ceulx, qui le plus sont contrevenuz ausdits traictéz et commune paix et se menant ledit affaire de la religion par l’une voye ou l’aultre à union et concorde ou non, que sa Mté impériale avant son partement dudit empire avise avec les commungs estatz d’icelluy d’une telle notable, favorable et durable paix et pacification et que icelle soit asseurée et dressée, que les subgectz des estatz dudict sainct empire doiresenavant ne soyent comme du passé contristéz, molestéz et oppriméz et que ung chacun puist demeurer avec droit et justice et que paix, repos et union se tiengne oudict empire. Et principallement au cas, qu’il ne se obtiengne avec une concorde ou espoire de concorde quant au différend de la religion, que sa Mté impériale ne oublye en tous avènemens augmenter et renforcer la ligue catholicque et mectre tout cecy à effect avant son partement dudict empire, considéré que sadite Mté par sa présence pourra faire et effectuer beaucop de choses prouffitables et duysables que après seroient par commissaires et princes et électeurs et aultres estatz ou en aultre négotiation difficilles à obtenir.
Car les protestans peuvent bien penser, que en ceste présente diètte seront ou par voye amyable reduictz à concorde sur le différend de la religion ou mis en craincte et dangier d’estre procédé contre eulx par voye de faict. Et pour ce la grande et inévitable nécessité requiert, que par l’une voye ou par l’aultre se dresse tel ordre et provision aussi que en partant sa Mté dudict empire, que ce soit de sorte et avec telle confidence, que l’on peult convenablement et uniement résister à telz inconvéniens et contrariétéz, que jusques à présent se sont si manifestement démonstréz et encoires apparans advenir et aussi que ung chacun peult estre asseuré des desobéissans comme sa Mté impériale par sa très grande prudence scaura bien adviser.
Si toutesfois avec l’ayde et grâce de Dieu se trouvoit chemin et moyen, par lequel ceste rebellion puist estre reduicte à raisonnable et agréable union, il semble audit Sr roy pour le bien de la chrestienté et pacification d’icelle et dont aussi veult humblement et fraternellement admonester sadicte Mté impériale, que icelle se veulle aussi condescendre à telle raisonnables, chrestiennes voyes et moyens et ne se laisse induyre à les reffuser encoires que par aventure aulcungs y fussent contraires comme icelluy Sr roy ne doubte aulcunement sadicte Mté impériale par le singulier entendement que Dieu luy a donné et innée affection à la paix il y sera paternellement affectionné.
Pour l’aultre point semble audict Sr roy, puisque en l’article concernant l’ayde contre le Turc contenu en la proposition n’est contenu expressément le nombre d’icelle, que lesdits commungz estatz entendent l’intention et voulenté de sadite Mté impériale comme ladite ayde se doibt faire et sur ce demander une claire information et, puisque par adventure l’advis dudict Sr roy pourroit en ce aulcunement estre nécessaire à sadite Mté, icelluy Sr roy n’a voulu obmectre luy déclairer soubz son meilleur advis et bon plaisir ce que s’ensuyt:
Asscavoir, que la prompte et durable ayde contre le Turc au long spécifié en ladicte proposition soit avancée austant qu’il sera au monde faisable et possible, et, si l’on demande scavoir le nombre de ladicte ayde prompte et durable, que du moings elle soit dresser de deux et trois mil chevaulx arméz et de 10 à 12 mil homme de pied, aussi seront demandéz 4 mille piétons pour mectre sur les battaulx, puisque la plus grande résistence, que l’on peult faire audict Turc et empeschement de ses ententes et de luy coupper et détenir la Dunobe avec ce que pour entretenement de l’armée pour eaue fault bien avoir 12 mille hommes, lequel entretenement est audit Sr roy avec aultres grans fraiz difficille à supporter.
Et la principalle puissante et commune ayde, en laquelle aussi le nombre de la prompte et durable ayde doibt estre comprins, soit de 8 à 10 mille chevaulx arméz, 10 mille chevaulx legiers et de 40 à 50 mille piétons. Toutesfois que tel nombre en cas de nécessité et que l’on deust marcher soit totallement accomply et dressé sans aulcune diminution. Car combien que parcydevant semblable accord a esté faict du nombre que dessus aussi que pour n’avoir fausfaict aux impostz s’en soit trouvé moindre nombre et le résidu estimé pour accomply si à toutes fois de ce que l’on a tenu pour accomply bien faillu la moytié et pour ce sembleroit audit Sr roy pour le plus convenable et prouffitable audit Sr roy, que ladite ayde contre le Turc accordée fust convertie en argent et icelluy par les estatz de l’empire départy et avec bon ordre receu et cecy estime encoires ledict Sr roy pour le plus convenable, affin que ladite ayde puist estre employée proffitablement et les despens superflus espargnéz et que égalité fust partout observée. Car de cecy ensuyvra comme aussi est très nécessaire, que se face, que l’entretenement des gens de cheval, que journellement montent de plus en plus, soit modéré par l’advis de ceulx, que pour ce seront députéz, et les gens de guerre levéz à moings de despens et le nombre plus augmenté et ausdits estatz diminué leur contingent et se pourroit la modération desdits gaiges faire asscavoir pour ung cheval armé 10 florins par mois et pour dix chevaulx ung chariot et pour l’entretenement d’icelluy 20 florins, que porteroit en tout pour ung cheval chariot de gaiges et dhommaige 12 florins, toutesfois que aultres despens extraordinaires comme pour l’artillerie et aultres ny fussent comprins.
Que l’on regarde aussi de modérer les despens superfluz des capitaines pour leur table, leur baillant quelque raisonnable entretenement selon le nombre des chevaulx, qu’ilz auront dessoubz eulx.
Et est bien à présumer, que lesdits gens de cheval en leur diminuant leurs gaiges seront difficilles à recouvrer, toutesfois à cestuy inconvénient se pourra bien prévenir principallement, que aux princes électeurs, princes et aultres estatz pour perfurnissement de l’ayde totalle fut mis sus ung nombre de gens de cheval selon leur povoir et scituation de leur pays leur enchargeant envoyer ledit nombre au temps et sur le lieu dès monstrés et les faire contenter de moyens et raisonnables gaiges. Et si ceste provision et ordre se mect en effect se pourra de tant plus convenablement mectre ordre en ung chacun costé sur les victuailles nécessaires, affin que iceulx ne faillent et que l’on les peult recouvrer pour raisonnable pris.
Et semble audict Sr roy, que ladicte ayde durable se doibt demander du moings pour trois ans et la principalle commune et puissante pour six mois et le temps que debvra marcher ladite prompte et durable ayde, veu la très grande nécessité, que ce soit aussitost qu’il sera possible et au plus tard au commencement du mois de May ou du moings au demi du mois susdit et que le lieu dès monstrés soit mis autour de Passaw et audessus la rivière de Ens, laquelle expédition se pourra facillement dresser et advancer par le moyen dessusdit, si ledict impost se convertist en argent, car encoires que l’argent ne se peult si subitement assembler si se pourroit on ayder de quelque anticipation et par ce ladite expédition de tant plus advancée.
Et puisque ledict Sr roy estime, que les aydes susdites selon l’exigence de la nécessité et le povoir desdits estatz de l’empire aussi pour considération d’une si catholicque euvre leur soient du tout supportables et comportables, icelluy Sr roy remect à la bonne discrétion de sadite Mté impériale de demander plus grande ayde ou non.
Et ne faict doubte ledit Sr roy qu’ayans lesdits estatz congneu les [occasions] susdites, pour lesquelles ladite ayde accordée peult estre menée à bon fruict et proffit, qu’ilz seront affectionnéz avancer ceste louable euvre et pour le bien d’eulx mesmes prendre en main l’ordre susdit, par lesquelz se hoste inutile despens, affin que ledict accord soit mené à finale proffict et par tout observe égallité et estant ainsi d’accord du principal comme dict est sera plus avant besoing consulter et adviser touchant les victuailles et comme ceulx se debvront mener d’ung pays à l’aultre, semblement aussi sur l’artillerie, munitions et aultres choses nécessaires pour la guerre.
Et puisque pour advancement de ceste emprinse emporte beaucop le capitaine général d’icelle sa Mté royalle remect au bon jugement de sadite Mté impériale, si icelle en son absence veult à ce commectre et députer icelluy Sr roy et en cas, qu’il n’y allast aussi en personne, choisir et eslire pour lieutenant l’ung des ducz de Bavière.
Pour le [troisièm]e, puisque estant chose, que tant emporte à la haulteur et réputation de sa Mté impériale au sainct empire, que l’entretenement du camerghericht et que d’icelluy déppend toute justice et maintenement de paix, police et droit d’ung chacun, il ne fault délaisser ledit entretenement dudict camerghericht, car les desobéissans et perturbateurs oudict [sic!] sainct empire ne cerchent aultre et au contraire ne pourroit aux obéissans et pacificques advenir chose plus espoventable et grièfve que de veoir ledict camerghericht aller en rompture, auroit aussi en ce cas de rompture ledict Sr roy en absence de sa Mté impériale point ou peu d’obéissance et avec ce seroit fort à doubter, que par ce l’on donneroit à ceulx que oultre cestuy inconvénient sont adonnéz à motions et troubles de faire conspiration et ligues, que pourroient tourner au grant et notable préjudice et grief à sadicte Mté impériale et sainct empire. Combien que ledict Sr roy considère assez, que les despens, que sadite Mté pour cestuy affaire a jusque à présent supporté, ne luy soient esté peu griefz, néantmoings puisque tant il emporte à sadite Mté impérialle et sainct empire comme dict est, ledict Sr roy estime chose très nécessaire comme aussi est son fraternel advis, que sadite Mté impériale veulle avoir souvenance traicter avec lesdits communs estatz sur l’entretenement advenir dudict camergericht par la plus supportable voye que faire se pourra. Si toutesfois iceulx estatz ne se voultroient mesler ny prendre à leur charge ledit entretenement, que sa Mté en considération des raisons susdites se veulle démonstrer gracieulx en la reste, affin que ledict camerghericht ne viengne en diminution et rompture et que les inconvéniens, que l’on en doibt doubter, se évitent et avec ce faire parler, traicter et conclure tell ordre et nécessaire provision et maintenement, par lesquelz soyent doiresenavant hostéz et prévenu à plusieurs griefz que puis aulcung temps [en ça?] leur sont advenuz à la dérision, desestime de sadite Mté impériale et haulteur du sainct empire et reculement de leurs procédures commitions de droict avec aultres indeues protestations et recusations.
Et a ledict Sr roy en ung espécial article faict spécification à sa Mté de ce dont sadite Mté se doibt grandement resentir envers lesdits estatz pour cause des piétons et aultres, qui contre leur debvoir et serment, qu’ilz doibvent à sadite Mté et au sainct empire, se adonnent au service de guerre requérrant sadite Mté très à certes ausdits estatz que telle chose soit abolie et avec ce ledict Sr a remis au bon plaisir et jugement de sa Mté impériale, si icelle veult mectre en avant icelluy article au commencement de ladicte proposition ou en la fin, et estime encoires ledit Sr roy pour chose très nécessaire, que sadicte Mté impériale advisast de traicter cestuy article avec extrême dilligence, toutesfois et auparavant imprimer icelluy souffisament à aulcuns confidens princes électeurs et aultres et conséquement le proposer ausdits commungs estatz comme elle verra estre convenable, car si telle abolition se faict et quelle soit maintenue sans faulte, ensuyvra, que non seullement sa Mté impériale aura moindre soucy du roy de France et d’aultres rebelles, mais aussi sera par ce entretenue paix, repoz et union audict sainct empire et beaucop d’aultres inconvéniens, que aultrement seroient apparans, totallement aboliz.
En oultre veu, que en toutes les dièttes passées l’article concernant la monnoye est tousiours venu en avant sans que jusques à présent l’on y a mis quelque notable accord, si emporte icelluy article beaucop et sont par ce les subgectz très gièfvement interesséz et le mesuz en cestuy endroict est estimé semblable à [... ...?], pour lequel Dieu peult envoyer une commune punition sur son peuple et combien ledict Sr roy soit bien souvenant, que ès dièttes passées par iceulx commungs estatz a esté tachée mectre la monnoye à hault alloy, mais reduyre l’achapt de l’argent à moindre pris et que ceulx ayant miniers devoient bailler leur argent à ceulx qui n’ont point de miniers au moindre pris susdit, ce que seroit contre raison au très grant préjudice insupportable dhommaige à ceuls, qui ont leurs propres minieres [sic!] mesmes en baillant leurdit argent à petit pris au prouffit et advantaige d’aultruy et au préjudice et dommaige d’eulx mesmes, avec ce que en beaucop de lieux les miniers sont en si grande profondeur, que pour la grande despense, qu’il y fault mectre, l’argent ne se vend à tel pris comme passéz aulcunes années et endurera l’on en ce grosse perte et les miniers demeureront par ce totallement habandonnées et désolées de manière, que en fin l’on n’aura l’argent ny en l’ung cousté ny en l’aultre. Et ainsi ledict Sr veult par ce bien admonester et préadviser amyablement et fraternellement sadite Mté impériale, affin que si devant l’arrivée dudict Sr roy à Reghensburg cestuy article fust proposé par lesdits commungs estatz de l’empire, que sadite Mté impériale le tiengne en surcéance jusques à son arrivée et aussi en faire advertir son ambassadeur, l’évesque de Brixen, affin que ledict Sr roy peult sur ce dehuement adviser et informer sadite Mté impériale de la grande nécessité d’eulx deux et leurs maisons d’Austrice. Et pour ceste cause ledict Sr roy envoyera audict Reghensburg gens entendans en fait de monnoys, que cydevant ont aussi esté entremis en cas semblable, car ledict Sr roy mesmes tient pour chose très requise, louable et convenable, que l’on s’accorde par tout l’empire d’ung mesme alloy et monnoye et que meilleur ordre soit observé que n’a esté jusques à présent en monnoyant par ceulx, qui ont la franchise ce faire, affin qu’ilz ne facent ny baillent dehors si legière, subtille et mauvaise monnoye par où la bonne se achapte et depuis de rechief s’employe en la mauvaise.
Et combien qu’il y a plusieurs aultres articles, qui sont esté proposées ès dièttes passées et desquelz sera aussi besoing traicter en ceste, toutesfois ledict Sr roy pour ceste fois n’en veult faire plus ample mention, mais le surseoir jusques à plus ample traicté. Seullement veult ledict Sr roy remectre au bon vouloir et plaisir de sadite Mté, si elle veult choisir aulcungs experimentéz personnaiges tant princes, contes et aultres [seigneurz] congnoissans ès affaires et négociations de l’empire et iceulx employer durant ceste diètte. Ledict Sr roy estime pour convenables et ydoines ceulx, qui s’ensuyvent: Le duc Fréderich palatin, le duc Jehan, cydevant juge de la chambre impériale, le domprévost d’Augsburg, le conte Fréderich de Furstenberg, le conte Hugues de Montfort, deux des plus expertz du camerghericht ou aultres, qu’il plaira à sadite Mté impériale.