Deutsche Reichstagsakten, Jüngere Reihe. Reichstagsakten unter Kaiser Karl V., XI. Band. Der Reichstag zu Regensburg 1541 bearbeitet von Albrecht P. Luttenberger, für den Druck vorbereitet von Christiane Neerfeld

Wien HHStA, Hs blau 597/1, fol. 218v–220r (Kop.).

Druck: NB I,6, Beilagen Nr. 47 , S. 369–371.

Hat gestern Karls Depesche vom 2. September [Nr. 404] samt den Briefen an den Kg. von Polen, die Königinwitwe und andere ungarische Persönlichkeiten erhalten und wird gemäß Karls Rat das Äußerste tun pour gaigner terre et les gens dudict Hongrie avec doulceur, si avant que faire se peult, me pourvoiant néantmoings pour user de force en cas qu’il fust besoing, comme en bonne partie sera. Für die Einzelheiten verweist er auf seinen ausführlichen Bericht an Gamez, den er beauftragt hat, Karl gründlich zu informieren. Nochmaliger Dank für die gewährte Unterstützung.

Abfertigung Hieronymus Łaskis zum Sultan. Vertraut darauf, qu’il fera toute diligence de prévenir les commis du moisne trésorier dudict feu roy Jehan, lesquelz comme j’en ay eu nouvelles sont passéz oultre nonobstant ce que vous avoie cydevant escript de leur retardement. Aussi ne doubte, fera il tout debvoir de obvyer et entrerompre, austant que possible sera, les practicques du roy de France, duquel n’ay, monseigneur, jamais eu aultre espoir ne pensement et que, comme escripvez, il fera par tout le pis qu’il pourra pour empescher le bien, honneur et emprinses que pourrions faire, néantmoings de mon cousté me garderay en tant que possible sera de ceste sa tant mauvaise et perverse voulenté et temporiseray avec luy austant que pourray.

Et quant est que votre Mté à ce propoz treuve bon mon advis de traicter avec le duc électeur de Saxen, je ne peuz, monseigneur, à la dernière assemblée de Haguenaw venir plus avant à cause qu’il n’y estoit illec en personne, fors seullement que par ses gens me fut donné bon espoir, que icelluy duc debvoit envoyer devers moy aulcuns ses plus privéz et confidens conseilliers, lesquelz ne sont encoires venuz, et, s’ilz viennent, je ne fauldray par tous moyens et dextérité possible encheminer la practicque et le gaigner de notre cousté, affin mesmes de par ce moyen contrevenir aux practicques françoises et entretenir de tant mieulx les affaires de la Germanie et noz particuliers tant de Gheldres que de Hongrie, où ne doubte les practicques françoises ne déffauldront suyvant mesmes que m’escripvez du rapport du sieur de la Baye1, dont vous tiens bien souvenant vous avoir dict à Gand, qu’il me sembloit le meilleur, que nul ambassadeur de France n’entrevint à ladicte assemblée, combien que votre Mté le tenoit nécessaire, dont depuis vous ay adverty de la suspicion que tousjours ay eu en son endroict et a tousjours fait ses choses si secrètement, que je n’ay jamais peu avoir quelque particularité de ses practicques; si n’obmectray, monseigneur, faire toute dilligence possible pour m’en informer et en assentir quelque chose en tant que aulcunement faire se pourra.

Concernant l’évesque de Transilvanie j’ay trouvé le dépesche, que le sieur de Grantvelle a sur ce faict, très bon et convenable, combien que pour estre icelluy évesque tant mauvais et malheureulx homme, je crains que riens ne prouffictera.

Quant à la congrégation de Wormbs et pièces sur ce envoyées, aussi de votre délibération quant à la journée impériale votre Mté aura aussi desià entendu ce que s’en est faict de mon cousté conforme à votre désir, parquoy n’est aussi besoing le reprendre en cestes.

Et de ce que m’escripvez, monseigneur, du chemin, que debvrez prendre pour le plus sheur, combien que je tiens que ès trois chemins, que alléguez, n’y a pour maintenant aulcun dangier, toutesfois puisques estes d’intention partir dès Luxembourg, il me semble, que ne povoir mieulx faire que de prendre le chemin droict contre Wormbs ou Spiere et ainsi contre Haydelberg et pays du comte palatin électeur et dois là à Nuremberg ou du coisté d’icelluy contre Regensburg et par ainsi ne passerez que par pays et princes favorables à notre party. Car de prendre le Rhin doiz Luxemburg vous prendriez ung grant tour comme aussi feriez allant par [le] pays de [Ferrette] de plus de 20 lieues. Et si plaist à votre M, que luy envoye de journée à journée le chemin, que j’ay tenu tant allant que retournant, il vous plaira le me mander pour y satisfaire par le premier.

Auseinandersetzung um die Forderungen Kgn. Marias. Reist Mittwoch [September 15] nach Brünn, wohin er die Stände Mährens berufen hat. Sendet Abschriften des Briefes des Hg. von Jülich-Kleve und seiner Antwort.

Anmerkungen

1
 Lazare de Baïf, französischer Gesandter in Hagenau.