Deutsche Reichstagsakten, Jüngere Reihe. Reichstagsakten unter Kaiser Karl V., XI. Band. Der Reichstag zu Regensburg 1541 bearbeitet von Albrecht P. Luttenberger, für den Druck vorbereitet von Christiane Neerfeld

Madrid, Real Biblioteca, Fasz. Mss. 2232, fol. 85r–85v (Konz.).

Après avoir examiné la responce [écrite] baillée par les estatz catholicques [Nr. 125] et aussi les première et seconde proposicions touchant l’affaire de la foy il semble, que combien que ladite responce soit générale et par laquelle ilz demandent que après la chose [consultée] par l’empereur et le légat elle leur soit de rechief remonstrer, touteffois ladite responce se peult justiffier pour austant que par lesdites propositions l’affaire se doit communiquer avec le légat et tant plus ayant regard à la matière, qu’est [theologale?] et de conscience et consistant au [jugement] de l’église.

Et pourtant le tout pesé a semblé que l’on pourroit respondre et proposer aux catholicques que combien que sadite Mté eust espéré d’eulx responce plus certaine en ceste matière, actendu, qu’ilz ont eu copie tous de ce qu’a esté fait en la collocucion et depuis délayé si longuement leurdite responce, que touteffois sadite M a voiant que [... ... ... ...?] à la responce–a pour riens délaisser de[tout?] ce qu’elle pourra tant au bien de l’affaire que pour satiffier ausdits estatz en communiquera très volentiers leur chose avec le légat et cependant requiert sadite Mté lesdits estatz vouloir diligemment entendre aux moyens avec lesquelz l’on pourra faire la commune paix comme point principal de ceste diètte et auquel tous lesdits estatz persistent.

Aussi sera requis de demander la responce des protestans touchant le livre, afin que avec lesdites deux responces l’on puisse plus certaynement demander l’advis dudit légat.

Et a l’on considéré que l’on tient que pour certain, que ledit légat[sy aussi la ...?] [se aymeit?] bien la responce des catholicques et l’ont treuvé bonne et davantaige, qu’ilz ne seront d’advis ny consentiront, que ledit livre se apprenne en tout ny en partie, puisque ainsi est et que il soit impossible sans long temps de décerner les articles, que l’on pourrait accéder, des autres et ceulx que l’on devroit suspandre et [encores?] que l’on [se tiendroit?] des nouveaux différends avec les estatz tant catholicques que protestans b [et?] que un [terrible?] [avènemens?] [en doit?] –b par adventure l’on se tiendroit après en confusion. c Il seroit scrupuleux d’y recès [faire?] ordonner sans le [...?] du pape [ou dudit légat] –c. Le mieulx [sera] de soy attaicher à la responce dudit légat et, puisque il ne vouldroie tiendre bon ny consentir en que dessus regardé, de faire le départ de ceste diètte et remectant la [discution] dudit livre au premier concille général ou nacional ou que autrement il y soit légitimement pourveu, en persistant envers les protestans de non plus prescher ny faire contre ce qu’ilz ont accédé, et que l’on traicte ladite paix et l’observance de la justice.

En persistant aussi denvers ledit légat touchant la réformacion suyvant ce que l’on l’en a continuelment et justamment requis.

Quant à l’autre point touchant l’ayde hâtive monseigneur le duc parlera au marquis de Brandenburg afin de tenir main envers les autres électeurs, qu’ilz apprennent la paix pour le terme de six mois. Et aussi entendra l’on du roy, comment il en aura fait avec les ducz de Baiyern. Et semblablement mondit sieur le duc parlera avec Monsr  de Lundden qui que l’on a entendu doit bailler quelque money pour amener les deniers de l’ayde hâtive, dont sadite Mté impériale a tenu excuse [...?] les grandes charges, qu’elle a, que l’on a desià remonstré ausdits estatz et oultre ce que elle fait ayde au roy en luy envoyant [capitaine] et gens italiens.

Anmerkungen

a
–a Interlinear nachgetr. v. a. Hd., teilw. unleserlich.
b
–b Interlinear nachgetr. v. a. Hd., teilw. unleserlich.
c
–c Interlinear nachgetr. v. a. Hd., teilw. unleserlich.