Deutsche Reichstagsakten, Jüngere Reihe. Reichstagsakten unter Kaiser Karl V., XIV. Band. Der Reichstag zu Nürnberg 1543 bearbeitet von Silvia Schweinzer-Burian, mit Vorarbeiten von Friedrich Edelmayer

A Brüssel AG, Papiers d’Etat et de l’Audience 122, fol. 79r–80v (Ausf.).

B Brüssel AG, Papiers d’Etat et de l’Audience 122, fol. 81r–82v (Kop.).

Sie übersandten Kgn. Maria vor kurzem die von den jülichschen Räten vor den Reichsständen vorgetragenen Aktenstücke (Nr. 204–205) und die burgundische Antwort darauf (Nr. 210). Die lateinische „Confutatio “ mit Ausführungen über die habsburgischen Rechtsansprüche auf Geldern (Nr. 210, Beilage 1) ließen sie ins Deutsche übersetzen, da die meisten der anwesenden Reichsstände des Lateinischen unkundig sind. Sur quoy les estatz – à grande instance des Clevois – s’en sont aulcunes fois délibérez et pensez pour appaiser cestuy affaire. Et au commenchement sont esté d’opinion d’envoyer à vostre Mté pour demander cessation des armes et trouver dedans certain temps quelque voye amiable d’accord. Toutesfois en délaissant cela ilz ont envoyé par deux fois leurs députez vers la M du roy [Nr.  212, Nr. 220], ausquelz on a donné responce par escript [Nr. 214, Nr. 222], dont sans faulte Monsr de Grandvelle aura envoyé copie à vostre M. Après ilz ont faict aussi, comme entendons, quelque remonstrance aux Clevois pour les induire à condescendre ès quelque moyens et principalement de mettre la duché de Gueldres en sequestre [Nr. 215–216], lequel ilz ont par deux fois refusé. Ainsi entendons que ce jourd’huy ilz ont esté de rechief vers le roy et mis en avant ung moyen [Nr. 225], lequel vostre Mté entendra par les lettres de Monsr de Grandvelle. Et à cause que telles choses ne se laissent escripre que en secret, nous nous remettrons aux lettres de Monsr de Grandvelle, dont vostre Mté sera suffisamment advertie.

Touchant l’affaire de Mastricht la partie pourchasse journellement et ont ceulx de la chambre impériale envoyé ung extraict de tous les actes avec ce que à Regenspurg en l’an 1532 fur supplié par le feu évesque de Liège et ceulx de Mastricht [RTA JR Bd. X, Nr. 157–160]. Aussi la partie a produit une escripture deux fois si longue que est la nôtre [Nr. 302d], dont si tost que avons relevé les copies à la cancelerie de Mayence avons faict une réplicque [Nr. 302e] et icelle aussi exhibée aux estatz, tendant tousjours au mesme fin de la première escripture [Nr. 302a] de laquelle envoyons copie à vostre M, tant en latin que alleman. Ainsi quant à cestuy affaire espérons avoir assez justifié le droict de l’empereur comme duc de Brabant.

Die Reichsstände ernannten einige Vertreter, die sich in einem Ausschuss mit der Causa der Vrentzen Erben gegen Maastricht und dem von ihnen in Anspruch genommenen Berufungsrecht an das Reichskammergericht beschäftigen sollten. Wahrscheinlich werden die Reichsstände die Gesandten Kgn. Marias ersuchen, einer einstweiligen gütlichen Einigung zuzustimmen und die endgültige Regelung des Problems auf eine andere Reichsversammlung zu verschieben.

Toutesfois pour aller plus seurement avons persisté de demander aux estatz ung document à ceulx de la chambre impériale et aultres juges pour ne se mesler plus de telles appellations qui se pourroient faire de Mastricht à Aix, lequel toutesfois craignons pour maintenant qu’il sera difficile à impétrer. Et pour ce, en cas que verrions l’affaire disposé pour trouver bon et raisonnable apointement avec la partie, en cas que les estatz vouldroient mectre en surcéance toutes appellations jusques à ce que l’affaire principal fust vidé, encoires à notre advis il ny auroit point de mal, car quant après on s’en tairoit lesd. estatz n’en fairoient aussi point de question. Et quant encoires ilz ne vouldroient accorder lad. suspension, toutesfois quant il seroit mis la clausule que tel appointement ne debvroit porter aulcun préjudice et droictz de la part de la duché de Brabant et la ville de Mastricht, par nous prétenduz contre lesd. appellations, encoires il nous semble que il ne seroit à refuser afin de une fois estre deschargé de ceste malheureuse cause. Toutesfois nous nous ne mettrons point sy avant sans avoir sur ce la responce de vostre Mté ou du moins l’advis de Monsr de Grandvelle, en cas que daventure le temps seroit trop brief.

Car espérons que la journée prendra bientost fin, bien avons aussi pensé de supplier à la Mté du roy, en cas que ne povions venir au bout,apour faire une suspension du ban–ajusques que aultrement à la prochaine journée sera ordonné. Mais ceulx de la chambre ne tiendront pas grand compte de telle suspension non approuvé par la partie ou les estatz. Et pour faire fin ferons le mieulx que pourrons et tout selon l’advis de Monsr de Grandvelle.

Anmerkungen

a
–aAus B, A om.