Deutsche Reichstagsakten, Jüngere Reihe. Reichstagsakten unter Kaiser Karl V., XIV. Band. Der Reichstag zu Nürnberg 1543 bearbeitet von Silvia Schweinzer-Burian, mit Vorarbeiten von Friedrich Edelmayer
A Wien HHStA, Hs. blau 597/2, fol. 62r–68v (Kop.).
B Wien HHStA, Belgien PA 6/6, fol. 125r–129v, 131r–135v (Ausf. z.T. chiffr. u. marg. dechiffr., eighd. PS); DV fol. 135v: Du roy des Romains du 27e de septembre, receues à Barcellone le premier décembre 1542.
C Wien HHStA, Belgien PA 6/6, fol. 137r–145r (extra liegendes Dechiffr. der chiffr. Passagen von B).
Teilw. Druck: A. Károlyi, Kiadatlan levelek, Nr. 16, S. 533–535.
Ferdinand bestätigt Empfang der Schreiben Karls vom 11. und 16. Aug. 1542 und hofft, dass der Kaiser seine Berichte vom Reichstag in Nürnberg vom 27. Juli und vom 26. Aug. empfangen hat1. Kommunikation Ferdinands mit dem Oberbefehlshaber des Reichsheeres, Kf. Joachim von Brandenburg, und den Kriegsräten über Vorkehrungen in Ungarn und die Bezahlung der Armee.
Et aurez, Monsr, entendu les causes pour lesquelles est indicté la prouchaine diette au my-novembre, si comme pour continuacion de l’ayde contre le Turc et que pour wuyder les difficultez de la visitacion de la chambre impériale, déclaration baillée aux protestans [RTA JR Bd. XI, Nr. 949] et différent des villes avec les princes quant aux voix et autres difficultez. Que pour estre de si grant poix et qu’en déppend la paciffication de la Germanie et conséquament de la chrestienté, j’espère, Monsr, qu’avez regard à ce que vous ay escript et supplie de vous y trouver en personne ou de moings que à faulte d’icelle, que toutesfois seroit la plus convenable, envoyer de bonne heure povoir et commission à ceulx que de votre part vouldriez que comparent à lad. diette avec instructions, contenans clerement et absolutement votre finale et entière résolution et ce à quoy en tous advénemens et sans plus de renvoy ou dilay l’on se debvra arrester, tenant pour maxime et chose assehurée que les estatz, comme de plusieurs d’eux ay entendu, ne laisseront plus différer ces choses ny les remectre à autre diette, comme ilz ont fait jusques à maintenant, mais en vouldront à toute force avoir une fin et d’en prendre résolution icy ou en dresser informations, comme dictes par voz lettres se debvoir faire, pour austant que n’avez personnaige par delà du langaige sur qui l’on se puist reposer. Ces affaires, Monsr, ne permectent que l’on le face, car elles dépendent principallement de la puissance absolue, libre vouloir de votre Mté et de la déclaration et recèz cydevant faiz et baillez par votre Mté et autres traictez, tant concernant la foy que autres. Et scavez aussi bien et mieulx que moy toutes circumstances de ces difficultez. Parquoy, Monsr, est nécessaire d’avoir votre finale et résolue détermination pour à ceste fois mectre à fin non seullement les difficultez susd., mais aussi, si faire se peult, celluy de la religion dont tous autres déppendent. Car combien que le concille est indict[é], vous povez bien considérer quelle assehurance l’on en doibt espérer et que en faillant icelluy, comme est fort à craindre, et que l’on n’en est asseuré, il fault que votre Mté y pourvoie par autre voye et moyen. Et si cecy ne se fait à ceste fois, ne fault, Monsr, actendre autre fois la totalle perdition et destruction de tous affaires, tant publicques que particuliers, de la chrestienté au desestime et desréputacion de l’auctorité de votre Mté et myenne en votre absence. Parquoy est de tant plus besoing y pourveoir de bonne heure de remède convenable, à quoy vous supplie, Monsr, très humblement avoir bon regard et y satisfaire le plustost que possible sera, affin que par trop longue dilation inconvénient n’adviegne ès affaires.
Ferdinand ist durch die ksl. Schreiben auf dem Laufenden, in welch misslicher Situation sich sein Bruder wegen der französischen Angriffe gegen die Niederlande, Roussillon und Navarra befindet, die ihn daran hindern, ins Reich zu kommen und am Türkenzug in Ungarn teilzunehmen oder diesen zu unterstützen. Ferdinand informierte die Reichsstände am vergangenen Reichstag in Nürnberg über die Notsituation des Kaisers; die meisten Stände hatten Verständnis für die Notlage des Kaisers und verurteilten das Verhalten des französischen Königs.
Toutesfois ce nonobstant sera, Monsr, besoing que à lad. prouchaine diette vous faictes vosd. commis déclairer quelle assistence vouldrez faire l’année prouchaine contre le Turc, car les estatz – nonobstant les grandes charges qu’avez contre le roy de France, considérans et se fondans sur la grandeur de votre Mté et la puissance d’icelle et non congnoissans votre nécessité, laquelle aussi ne leur vouldroye donner à congnoistre, aussi principalement qu’ilz n’ont encoires veu que votre Mté a fait quelque chose contre le Turc par mer ny aussi satisfait à ce qu’elle s’estoit offert et que monte son contingent du circle de Bourgogne – y persisteront sans faulte précisement et ne prendront lesd. excuses pour souffisantes. A quoy sera aussi besoing que votre Mté se resoulde et en face déclairer sa voulenté ausd. estatz en lad. prouchaine diette, affin que autres ne cherchent occasion de rompre l’ayde accordée, prenans excuse sur votre Mté, dont s’en ensuyvroit l’inconvénient que povez, Monsr, penser. Aussi, Monsr, reprenant ce que tant de fois vous en ay escript et pour les causes contenues en mes lettres, je vous supplie que l’ayde qu’il vous plaira faire et envoier soit d’Espaignolz ou du moings la pluspart pour estre les plus ydoines et à propoz pour emploier contre cestuy ennemy et dont de rechief très humblement vous supplie.
J’ay, Monsr, joinctement vosd. lettres aussi receu l’instruction pour traicter des différens avec l’électeur de Saxen2 et entendu les causes pour lesquelles avez retardé la envoier, plustost alléguant entre autres le scrupule à l’endroit de notre cousin, le duc Fréderich palatin, dont, Monsr, par mes précédentes du 27 de juillet [RTA JR Bd. XIII, Nr. 155] aurez entendu comme notred. cousin s’est en lad. diette de Nuernberg et depuis si bien conduict que tiens l’on ne doibt avoir plus de scrupule sur luy, car certes je le treuve fort changé et mieulx ordonné au service de votre Mté et bien de ses affaires que oncques.
Während des vergangenen Reichstags in Nürnberg bemühte sich Kg. Ferdinand gemeinsam mit Naves um eine Beilegung des Geldernkonflikts. Si feust-il, Monsr, esté bien à propoz, si quelcun fut comparu en lad. diette des Pays d’embas en votre nom ou celluy de la royne régente, Mme notre seur, pour plus imprimer ausd. estatz les manières de faire dud. de Clèves, mais il ny est personne comparu. Wegen der verspäteten Ankunft des burgundischen Gesandten Dr. Viglius van Zuychem kam es zu keinen weiteren Verhandlungen im Geldernkonflikt3; diese mussten auf den kommenden Reichstag verschoben werden.
Ferdinand berichtete dem Kaiser bereits über den Feldzug der Schmalkaldener gegen Hg. Heinrich von Braunschweig-Wolfenbüttel, dem die Missachtung der Reichsabschiede von Regensburg 1541 und Speyer 1542 teuer zu stehen kam. Toutesfois d’austant qu’aurez veu iceulx de Saxen et lantgrave sont contens, veu que les ducz de Bavière se meslent pour entendre à l’appointement du différent, votre Mté pourra envoier commission sur lesd. de Bavière, leur adjoustant quelque autre personnaige, si bon vous semble, et pour traicter dud. différent non seullement avec les filz dud. duc Henry, comme ilz offrent, mais que l’on puist aussi bien traicter pour le père, si faire se peult. Et en cas que non veu qu’ilz se offrent d’en laisser la congnoissance par voye de justice à votre Mté, moy et les estatz dud. Empire, il me semble, Monsr, en cas que l’on ne puist riens traicter par lesd. de Bavière que ceste seroit la plus convenable voye. Et pour ce sera besoing que à faulte de la présence de votre Mté elle envoie en cest endroit commission pour congnoistre dud. affaire. Et par ce moyen la charge ne tomberoit sur votre Mté et seront de tant plus tenuz les estatz mectre à exécution ce qu’ilz trouveront juste et raisonnable et qu’ilz auront sentenciez.Hg. Heinrich plant, zum Reichstag nach Nürnberg zu kommen. Et povez, Monsr, bien considérer que le duc fera grande instance et poursuyte à lad. diette, principalement pour avoir déclaration de l’ayde de la ligue catholicque. Et pour ce, si l’affaire se povoit traicter par moyen susd. ou que lesd. estatz en eussent la congnoissance et judicature, ce seroit le plus convenable et à notre plus grande descharge [...].
Bezugnahme des Königs auf ein soeben erhaltenes Schreiben Karls vom 28. Aug. 15424, in welchem er Ferdinand drängt, den Reichsständen die Bedrohung durch den französischen König vor Augen zu führen und sie zur Parteinahme für Habsburg zu bewegen. Ferdinand rät, den kommenden Reichstag für diese Initiative abzuwarten. Et faisant lad. instance sans fruit, ce redonderoit à la desréputacion de votre Mté et dont les ennemis en estans advertis (comme scavez que telles choses ne demeurent longuement secrètes) en pourroient prendre grand cueur et en faire lever prouffit [...].
Ferdinand muss die geplante Reise nach Ungarn verschieben, da die böhmischen Stände bisher die versprochenen Steuern von 200 000 fl. nicht zahlten, die er dringend für die Armee in Ungarn benötigt. Um die Zahlung zu beschleunigen und den Unterhalt des Kriegsvolks zu gewährleisten, bleibt er daher in Wien und reist einstweilen nicht nach Ungarn5. Kf. Joachim von Brandenburg, der oberste Feldherr, bat um Verstärkung durch große Artillerie. Schwierigkeit der Schifffahrt auf der Donau wegen starken Sturms. Belagerung von Pest steht bevor. Unsicherheit über das persönliche Erscheinen des Sultans, der angeblich in Adrianopel überwintern will, um im kommenden Jahr in Ungarn vorzurücken. Ein Angriff des Sultans im Mittelmeer ist für den Moment nicht zu erwarten, was dem Kaiser freie Hand gegen den Kg. von Frankreich giebe. [...].