Deutsche Reichstagsakten, Jüngere Reihe. Reichstagsakten unter Kaiser Karl V., XIV. Band. Der Reichstag zu Nürnberg 1543 bearbeitet von Silvia Schweinzer-Burian, mit Vorarbeiten von Friedrich Edelmayer

A Wien HHStA, Belgien PA 37/1, fol. 90r–99v (Ausf. z.T. chiffr., marg. dechiffr.); DV fol. 99v: Du Sr de Grantvelle du 28e d’avril, receues à Gênnes le 25e de Maij 1543.

B Brüssel AG. Papiers d’Etat et de l’Audience 92, fol. 97r–104v (Kop. chiffr. mit beiliegendem Dechiffrat).

Granvelle erhielt am 27. April gute Nachrichten vom Kaiser, der bei guter Gesundheit ist und in Palamos auf die Einschiffung von Spanien nach Italien wartet. Hoffnung Granvelles, dass der Termin der geplanten ksl. Ankunft in Genua eingehalten werden wird (7. oder 8. Mai). In Genua wird Karl V. die von Granvelle aus Nürnberg übersandte Post erhalten, worunter sich auch Briefe Kgn. Marias befinden. Durch diese Schreiben wird der Kaiser über den Ausgang des Reichstags, die Situation in den Niederlanden und den Aufbruch Kg. Ferdinands nach Böhmen unterrichtet.

Vorbereitungen für das Kommen des Kaisers nach Deutschland: Truppenrekrutierungen, Verproviantierung der Soldaten, Reise des Kaisers durch Italien, geplante Zusammenkunft mit dem Papst, geeignete Heerführer.

Kgn. Maria wird nach wie vor militärisch durch den Kg. von Frankreich und den Hg. von Jülich bedroht. Die Verhandlungen zur Erlangung eines Waffenstillstands mit Jülich scheiterten bisher.

[96v] Mais Dieu a voulsu que les commis des estatz sont retournéz depuis devers moy [1543 April 26] et m’ont remonstré que sans faire lesd. tresves les catholicques mesmes ne pourroient faire l’aide contre le Turcq et mesmes s’en excuseroient les électeurs de Trevris, Coulongne et aultres prélatz des environs de Clèves et Julliers pour le dommaige qu’ilz ont receu et doubtent de la guerre. Et aussi feroient aultres, tant catholicques que protestans, à l’exemple des dessusd., encores qu’ilz n’en heussent tant de cause et que la pluspart de ceste Germanye est en grant peyne et soucy de la continuation de lad. guerre1. Et que si lad. tresve se faisoit, tous presseroient led. de Clèves de se rendre à la raison et trouveroit votre Mté ceste Germanye bien encliné de l’assister contre France. Et qu’il leur sembloit que votre M pourroit faire ceste faveur ausd. estatz, lesquelz – à tout ce qu’ilz pouvoient entendre – trouvoient que les gens dud. de Clèves estoient cy demandans le terme plus long de lad. tresve, le faisoient de bonne fin pour avoir temps de induire les pays et subiectz dud. de Clèves à cestuy appoinctement, baillans lesd. estatz assez ouvertement que iceulx de Clèves se doubtoient de leurs personnes, [97r] mesmes en cas qu’ilz ne conduisissent cest affaire dextrement et qu’ilz désiroient led. appoinctement, pour ce qu’il emportoit à eulx mesmes, et que les estatz requéroient aussi ceste prolongation, afin de pouvoir mieulx faire leurs dilligences cependant. Et sumes [!] esté ces trois jours débatans le temps de lad. tresve plus ou moins. Et enfin ny a heu remède quelconque de pouvoir accorder lad. tresve, sinon comme votre Mverra par la translation d’icelle en françois que va avec ceste2. Et Dieu scait les ruses qu’il m’a faillu user et la peyne que je y ay mis jour et nuyt.

Or, Sire, ce que dessus a esté suyvant l’advis du roy, et pense en ce avoir fait très bonne oeuvre, ayant regard aux susd. nécessitez et avoir conduit la chose de sorte que lesd. estatz en ont très grant contentement et s’en démonstrent fort obligez. Et aura la royne tant moings affaire si led. de Clèves observe lad. tresve, comme ses gens promectent et démonstrent qu’il fera, et aussi lesd. commis des estatz l’asseurent et ont dit ausd. de Clèves que aultrement leurs maistres seront totallement contre eulx. Et l’on pourra veoir briefvement la volunté dud. de Clèves en cecy, s’il délivre à la royne Sittart que sera la préservation de Heynsberg et gaignée réputation, l’ayant amené à cela et aultres poincts contenuz en lad. tresve. Et aussi ont promis lesd. commis, tant desd. estatz que dud. de Clèves, que led. duc fera tout ce qu’il pourra, afin qu’il ne vinse gens de guerre en France sans dissimulation quelconque. Et je leur ay [97v] aussi déclairé, ce qu’ilz ont accepté, que s’il y a faulte lad. tresve ne se tiendra et d’avantaige led. duc perdra par lad. tresve crédit avec France, comme eulx-mesmes le dient, et à tout ce que j’en apperçois ilz ne si fient. Ains dient sesd. commis qu’il se maintiendra du tout durant cested. tresve, de sorte que votre Mté aura tant plus d’occasion d’user de clémence en son endroit et lesd. des estatz promectent de y tenir la main. Et certes j’eusse bien voulu que le terme de lad. tresve fut esté plus court, mais il ny a heu remède. Et ay rompu jusques à trois fois la praticque.

Der Waffenstillstand gibt dem Kaiser Zeit und Spielraum, nach seiner Ankunft im Reich ein militärisches Vorgehen gegen den Hg. von Jülich vorzubereiten. Es wird damit auch dem Wunsch der Reichsstände Rechnung getragen, die ihre Truppen gegen die Türken und nicht innerhalb Deutschlands verwenden wollen. Der Kaiser hat die Möglichkeit, den Waffenstillstand nach seinem Ermessen aufzukündigen oder zu verlängern. Nach einer Entlassung seiner Soldaten wird der Hg. von Jülich diese nicht wieder so bald einberufen.

Die Antwort der Reichsstände auf die Rede Granvelles (Nr. 200) und alle anderen Beschlüsse des Reichstags verpflichten den Kaiser nur für die habsburgischen Besitzungen in den Niederlanden (Utrecht, Overijssel) zur Türkenhilfe, und selbst das ist nicht im Reichsabschied erwähnt. In Anerkennung der Tatsache, dass sich die Reichsstände zum Schutz der Niederlande gegen Angriffe von außen verpflichten, sind die Niederlande bereit, Türkenhilfe zu leisten. Mais l’on s’est excusé sur ce second poinct de ny estre tenu.

Konflikt der Erben von Denis Vrientz mit der Stadt Maastricht: die Angelegenheit wurde von den Erben abermals den Reichsständen vorgetragen.

[PS von Granvella eighd.:] Sire, mes lettres sont tousjours fort prolixes et faicheuses, mais aussi les affaires sont de telle qualité et importance qu’il est bien que votred. M entende le tout, tant pour s’en pouvoir mieulx résoldre que pour son informacion en venant par deçà. Granvelle bemüht sich, in allen Angelegenheiten, den Wünschen des Kaisers gerecht zu werden.

Anmerkungen

1
Gegenüber Kgn. Maria äußerte Granvelle am 29. April 1543 den Verdacht, dass die Vertreter der katholischen Aktionspartei an einem Abschluss des Waffenstillstands mit dem Hg. von Jülich kein Interesse hätten: [...] Et comprennaie une autre suspicion que j’avoye que aucuns des électeurs et princes me voulsissent traverser lad. tresve, comme il est vray, et mesmes le cardinal de Mayence et aussi les ducz de Bavière et aucuns prélatz, pour espérer que sa Mté impériale mouveroit guerre contre l’électeur de Saxen à l’occasion de l’adhérence qu’il a à Clèves, et que par ce moyen ilz se vengeroyent de la haynne que principallement lesd. de Mayence et ducz de Bavière ont contre led. duc de Saxen et par conséquent des autres protestans. Et lesd. de Clèves, de Saxen et autres protestans tiennent pour certain que c’est la fin des dessusd., comme ilz le m’ont dit. [...]. In: Wien HHStA, Belgien PA 36/2, fol. 545r–551v, hier fol. 546r (Ausf. z.T. chiffr. u. dechiffr.).
2
Im vorliegenden Aktenbestand ist nur der franz. Entwurf des Waffenstillstands von 1543 April 24 (Nr. 230) erhalten. Der endgültige Vertragstext vom 28. April 1543 in franz. Übersetzung fehlt.