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I. Organisation, Vorbereitung und Eröffnung des Regensburger Reichstages
II. Instruktionen und Vollmachten
III. Protokolle und Tagebücher
IV. Die Verhandlungen über Religion, Friede und Recht
V. Die Verhandlungen über die Türkenhilfe
XI. Urkunden und Akten zur Schlussphase des Reichstages
«Nr.96 Vorschlag für eine Erklärung des Kaisers gegenüber Lgf. Philipp von Hessen und Mgf. [Georg von Brandenburg] und für das weitere Verfahren auf dem Reichstag – Regensburg, [1541 Mitte Mai] »
Wien HHStA, RK RTA 6, unfol. (Kop.).
Le marquis et le lantgrave avoient bonne cognoissance du moien, que sa Mté avoit fait proposer aux estatz touchant l’affaire de la religion, comment il a esté mis en chemin, et de ce qui est depuis besogniet et sur quoy la chose maintenant repose et se veult arrester.
Or estoit que de la part des protestans a esté par plusieures fois remonstré à sa Mté, que, si sadite Mté faisoit assembler et convenir quelcque nombre de gens de bien tractables etc., que pour certain par aimable, chrestien et fraternel colloque les affaires de ladite religion se réduiroient à paix et union et qu’ilz, les protestans, s’y emplieroient de sorte, que l’on diroit, que de leur costé ne seroit trouver faulte etc.
Sa Mté ayant en ce entière confidence avoit entreprint la présente diète et accédante la volenté et permission des estatz institué ledit colloque, lequel comment scavoient a esté continué jusques à maintenant que sa Mté trouve Šdifficulté, que du cousté des protestans l’on se veult arrester et tropt [sic!] pertinacement estre opinative et, si s’estoit leur intention, eust mieulx valu de point y estre entré de la sorte et n’eust esté besoingne dudit colloque.
Non obstant touttefois sa Mté, qui ne désir en ce monde rien plus souverainment que cest affaire se puisse réduire en concorde par si bons moiens, qu’elle en puisse respondre non seulement envers la nation germanicque, mais touttes autres nations et potentates de la chrestienté, assisteroit encor volentier de tout ce qui luy seroit possible et faisable.
Et pour ce que sa Mté scavante, que ledit margrave et lantgrave pourroient grandement promouver ladite concorde et réduction dudit affaire, avoit esté joieusse [sic!] et heu bon espoir de leur venue et leur faisoit ceste remonstrance selonc la confidence, qu’elle avoit en eulx, et prioit de y faire bon devoir, tenir main, que les choses se mènent sains pertinacité par boins moiens et intelligences, et veullent considérer, s’il ne se fait, les maulx et dangiers, qui en pouront s’ensuire.
Et comme sa Mté ne doubte, qu’il[s] le scaront bien faire et le feront comme boins princes chrestiens, leur prie encor davantaige de voloir remonstrer à sa Mté leur bon advis et conseil. Sa Mté le recognoissera de bonne grâce etc.
Semble à Monsr, qu’il seroit bon, que sa Mté eust tout pareillement mutatis mutandis fait remonstrer à Jacob Sturm et encor à quelcque principal des villes vandales.
Il a entendu aussi des princes, qu’il seroit boin, que l’on entreprendist autres affaires de l’empire et que par ce l’on romperoit beaucop [sic!] de practicques, car traitant seullement de la religion chascun ne pense d’autre chose que de ladite religion et avisent tout ce qu’il[s] peullent [sic!] etc.
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«Nr.96 Vorschlag für eine Erklärung des Kaisers gegenüber Lgf. Philipp von Hessen und Mgf. [Georg von Brandenburg] und für das weitere Verfahren auf dem Reichstag – Regensburg, [1541 Mitte Mai] »
Wien HHStA, RK RTA 6, unfol. (Kop.).
Le marquis et le lantgrave avoient bonne cognoissance du moien, que sa Mté avoit fait proposer aux estatz touchant l’affaire de la religion, comment il a esté mis en chemin, et de ce qui est depuis besogniet et sur quoy la chose maintenant repose et se veult arrester.
Or estoit que de la part des protestans a esté par plusieures fois remonstré à sa Mté, que, si sadite Mté faisoit assembler et convenir quelcque nombre de gens de bien tractables etc., que pour certain par aimable, chrestien et fraternel colloque les affaires de ladite religion se réduiroient à paix et union et qu’ilz, les protestans, s’y emplieroient de sorte, que l’on diroit, que de leur costé ne seroit trouver faulte etc.
Sa Mté ayant en ce entière confidence avoit entreprint la présente diète et accédante la volenté et permission des estatz institué ledit colloque, lequel comment scavoient a esté continué jusques à maintenant que sa Mté trouve Šdifficulté, que du cousté des protestans l’on se veult arrester et tropt [sic!] pertinacement estre opinative et, si s’estoit leur intention, eust mieulx valu de point y estre entré de la sorte et n’eust esté besoingne dudit colloque.
Non obstant touttefois sa Mté, qui ne désir en ce monde rien plus souverainment que cest affaire se puisse réduire en concorde par si bons moiens, qu’elle en puisse respondre non seulement envers la nation germanicque, mais touttes autres nations et potentates de la chrestienté, assisteroit encor volentier de tout ce qui luy seroit possible et faisable.
Et pour ce que sa Mté scavante, que ledit margrave et lantgrave pourroient grandement promouver ladite concorde et réduction dudit affaire, avoit esté joieusse [sic!] et heu bon espoir de leur venue et leur faisoit ceste remonstrance selonc la confidence, qu’elle avoit en eulx, et prioit de y faire bon devoir, tenir main, que les choses se mènent sains pertinacité par boins moiens et intelligences, et veullent considérer, s’il ne se fait, les maulx et dangiers, qui en pouront s’ensuire.
Et comme sa Mté ne doubte, qu’il[s] le scaront bien faire et le feront comme boins princes chrestiens, leur prie encor davantaige de voloir remonstrer à sa Mté leur bon advis et conseil. Sa Mté le recognoissera de bonne grâce etc.
Semble à Monsr, qu’il seroit bon, que sa Mté eust tout pareillement mutatis mutandis fait remonstrer à Jacob Sturm et encor à quelcque principal des villes vandales.
Il a entendu aussi des princes, qu’il seroit boin, que l’on entreprendist autres affaires de l’empire et que par ce l’on romperoit beaucop [sic!] de practicques, car traitant seullement de la religion chascun ne pense d’autre chose que de ladite religion et avisent tout ce qu’il[s] peullent [sic!] etc.